Un cybercriminel nigérian est dans le viseur du FBI après le détournement de plus de 250 000 dollars en cryptomonnaies destinés à un événement d’investiture de Donald Trump.
Le FBI a engagé des poursuites contre Ehiremen Aigbokhan, un cybercriminel nigérian présumé basé à Lagos. Il est accusé d’avoir volé plus de 250 000 dollars en USDT.ETH, une cryptomonnaie liée à l’ether. Ces fonds étaient destinés au comité d’investiture Trump-Vance 2025.
L’escroquerie repose sur une attaque de type BEC (Business Email Compromise). Aigbokhan et ses complices ont usurpé l’identité d’un responsable de campagne, Steve Witkoff, en créant une fausse adresse e-mail. Ils ont ensuite trompé un riche donateur en l’amenant à transférer 250 300 USDT.ETH vers un portefeuille frauduleux.
Cybercriminel nigérian : une fraude orchestrée depuis Lagos
L’opération a été rapide. En quelques jours, les escrocs ont dispersé 215 000 USDT.ETH à travers plusieurs portefeuilles numériques. Mais le FBI a réagi tout aussi vite. En collaboration avec Tether, émetteur de l’USDT, les enquêteurs ont pu retracer les mouvements et geler les fonds suspects dès le 31 décembre 2024.
Le cybercriminel nigérian, déjà impliqué dans d’autres escroqueries, fait désormais l’objet d’une enquête pour fraude et blanchiment d’argent. Selon les autorités américaines, il serait actif dans un réseau plus large de cybercriminalité opérant depuis le Nigeria.
Cybercriminel nigérian : le FBI traque le réseau de fraude
Le FBI continue ses investigations pour identifier tous les complices d’Aigbokhan et récupérer l’ensemble des fonds volés. L’affaire met en lumière la vulnérabilité des transactions en cryptomonnaies face aux techniques d’ingénierie sociale.
Ce nouveau scandale vient s’ajouter à une série d’attaques menées par des cybercriminels nigérians qui ciblent les États-Unis. La coopération entre les forces de l’ordre et les acteurs de la blockchain devient essentielle pour limiter ces fraudes.