La session ministérielle du Dialogue de Lomé s’est achevée sur un engagement fort des États à agir ensemble pour la stabilité.
Dialogue de Lomé : un cadre sous-régional pour répondre à la crise des réfugiés
Le samedi 6 juillet 2025, s’est tenue à Lomé une session ministérielle réunissant les pays membres du Dialogue de Lomé. La ministre déléguée burkinabè, Bêbgnasgnan Stella Eldine KABRE/KABORE, a conduit la délégation du Burkina Faso. Elle était accompagnée de cadres des ministères en charge de la sécurité, de l’administration territoriale et des affaires étrangères.
Ce cadre de concertation regroupe le Togo, le Ghana, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Il a pour but de favoriser des échanges intergouvernementaux sur la protection des réfugiés. Cette initiative est née dans un contexte de crise sécuritaire croissante dans le Sahel, provoquant d’importants déplacements de populations depuis 2012.
Dialogue de Lomé : les États signent une déclaration pour une réponse concertée
Le point culminant de la session a été la signature de la Déclaration de Lomé, fruit de plusieurs réunions d’experts. Ce texte marque une volonté commune : trouver des solutions équilibrées entre sécurité nationale et respect des droits des réfugiés.
Les États s’engagent à concevoir une stratégie sous-régionale pour mobiliser les ressources nécessaires à la mise en œuvre des recommandations. Cette stratégie devra permettre un retour volontaire et digne des réfugiés lorsque les conditions sécuritaires le permettront.
Le Dialogue de Lomé s’inscrit ainsi dans une dynamique constructive, portée par le HCR et soutenue par les gouvernements concernés. Il témoigne de la solidarité entre les pays de la sous-région, confrontés aux mêmes défis humains et sécuritaires.
Dialogue de Lomé : vers une meilleure coopération régionale en matière de protection
Le Dialogue de Lomé démontre que la coopération régionale peut faire avancer des solutions durables. Il encourage les États à respecter leurs engagements internationaux tout en répondant à leurs priorités sécuritaires.
Ce type d’initiative pourrait inspirer d’autres régions touchées par des crises similaires. Car pour gérer les conséquences des conflits, seule une réponse coordonnée peut préserver à la fois la sécurité et la dignité humaine.