Le 2 juillet 2025, le don de sang au Burkina Faso a pris une dimension hautement symbolique. Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, et plusieurs membres du Gouvernement ont participé à une opération de collecte, en signe de solidarité. Ce geste fort vise à inciter la population à s’engager massivement dans le don de sang au Burkina Faso, devenu vital dans le contexte actuel.
En cette saison pluvieuse, les cas de paludisme, de dengue et d’autres maladies nécessitant des transfusions sont en nette augmentation. Le Premier ministre a rappelé que le sang ne peut être fabriqué ni acheté. Seul le don de sang au Burkina Faso, volontaire et régulier, peut répondre aux besoins médicaux croissants.
« Donner son sang, c’est faire preuve d’humanité, de fraternité et de solidarité nationale », a-t-il souligné. Il a également insisté sur l’importance de soutenir les blessés, notamment ceux des forces combattantes. Ce don de sang au Burkina Faso est un acte noble qui peut sauver un enfant, une mère ou un soldat blessé.
Don de sang au Burkina Faso : un engagement salué par les acteurs de la santé et la société civile
Le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) et l’association SOS Sang ont salué l’exemplarité des autorités. Pour le Dr Désiré Nézien, Directeur général du CNTS, « le don de sang au Burkina Faso est un geste d’amour et de générosité, qui sauve des milliers de vies chaque année. »
Cette action s’inscrit dans la continuité de l’initiative lancée par le Président du Faso. Le 14 juin 2024, lors de la Journée mondiale du donneur de sang, le Capitaine Ibrahim Traoré avait donné son sang, lançant un appel national à la mobilisation.
Ce mouvement en faveur du don de sang au Burkina Faso constitue une chaîne de solidarité exemplaire. Il démontre l’engagement des autorités pour la santé publique et le bien-être collectif.