Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a présidé, le lundi 27 octobre 2025 à Ouagadougou, l’ouverture du Forum national sur l’enseignement technique et la formation professionnelle au Burkina Faso.
Ce forum, placé sous le signe du renouveau éducatif, vise à tracer la voie d’une jeunesse qualifiée et employable. Les pays invités d’honneur sont le Mali, le Niger et la République du Congo.
Un forum pour repenser l’enseignement technique et la formation professionnelle
Pendant deux jours, les participants échangent sur des thèmes clés : diversification des filières, modernisation, formation et financement durable.
De plus, le Premier ministre a souligné une réalité préoccupante : à peine 5 % des élèves du secondaire suivent une formation technique.
Pour lui, cette situation menace la souveraineté économique et freine la création d’emplois durables pour les jeunes.
Le Gouvernement ambitionne d’atteindre 60 % d’apprenants dans l’EFTP d’ici 2050, afin de créer une génération d’artisans, de techniciens et d’ingénieurs compétents.
Former pour mieux employer : un enjeu national
Selon le Premier ministre, l’objectif est d’adapter les filières de formation technique et professionnelle aux besoins réels du marché de l’emploi.
« L’alternance école-entreprise doit devenir une priorité pour renforcer l’employabilité des jeunes », a-t-il affirmé.
Cette approche permettra de rapprocher les jeunes du monde du travail et de répondre aux attentes du secteur privé.
Une dynamique commune pour les pays du Sahel
Au nom des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), la ministre malienne Oumou Sall Seck a salué l’initiative.
Elle a rappelé que le développement du capital humain demeure essentiel pour réduire la pauvreté et renforcer la cohésion sociale.
Par ailleurs, le forum s’inscrit dans la continuité des concertations régionales, ayant permis d’identifier les besoins des populations et des acteurs éducatifs.
Vers une feuille de route pour l’avenir
À l’issue des travaux, une feuille de route sera adoptée pour améliorer l’accès, la qualité et la pertinence de l’enseignement technique et de la formation professionnelle au Burkina Faso.
Le Gouvernement entend faire de ce secteur un levier stratégique du développement humain, économique et durable.
