Le 15 septembre 2025, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a accordé une audience au nouveau présidium de la FAIB. Conduite par l’imam Boubacar Yugo, la délégation est venue présenter officiellement le bureau récemment élu de la Fédération des associations islamiques du Burkina.
Cette rencontre a été l’occasion de dresser les priorités du nouveau mandat. Aussi l s’est agit de réaffirmer l’engagement de la FAIB à travailler pour la paix et la cohésion nationale. Pour l’imam Yugo, le rôle de la FAIB dépasse la simple organisation religieuse. En effet elle incarne un espace de dialogue et de concertation au service de la société burkinabè.
Une priorité donnée à la cohésion sociale et à la paix
Le premier chantier annoncé par la FAIB concerne la promotion du message islamique axé sur la paix, la tolérance et la compréhension mutuelle. Plus de 250 imams ont déjà été formés afin d’adapter leurs prêches et de sensibiliser sans heurter les fidèles. La FAIB souhaite favoriser un climat serein au sein de la communauté musulmane. Aussi elle prône une entente entre toutes les confessions religieuses présentes au Burkina Faso. À travers des programmes de sensibilisation, elle entend consolider le vivre-ensemble et lutter contre les discours qui fragilisent la cohésion nationale. Dans ce contexte, le plaidoyer de la FAIB s’étend également à la valorisation de l’enseignement bilingue franco-arabe et à une meilleure compréhension du principe de laïcité.
FAIB, un acteur central soutenu par le Gouvernement
La délégation a par ailleurs plaidé pour une augmentation du quota de pèlerins burkinabè pour le Hadj, un sujet qui touche de nombreuses familles. En réponse, le Premier ministre a salué les efforts de la FAIB. Aussi il a réaffirmé la volonté du Gouvernement de soutenir ses initiatives. Il a insisté sur la nécessité de poursuivre les actions de sensibilisation et d’encadrement pour renforcer l’harmonie sociale. Cette audience illustre la volonté conjointe de l’État et de la FAIB de conjuguer leurs efforts en faveur d’une société pacifique et unie. Par son ancrage communautaire et ses actions de proximité, la FAIB demeure un pilier incontournable dans la promotion de la paix, de la tolérance et du vivre-ensemble au Burkina Faso.
