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Femme agressée à Ouahigouya : le Procureur écarte, pour l’instant, la folie du suspect

Femme agressée à Ouahigouya : le Procureur écarte, pour l’instant, la folie du suspect

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Le Procureur du Faso près le TGI de Yako, Lamine Kaboré, a démenti toute confirmation officielle de troubles mentaux chez l’auteur présumé de l’agression à la hache survenue à Ouahigouya le 22 mai 2025. À ce jour, rien ne prouve que l’homme soit atteint de maladie mentale, contrairement aux rumeurs largement diffusées sur les réseaux sociaux.

Aucune preuve médicale de folie n’a été établie à ce jour

Dans un communiqué publié le 27 mai, le Procureur Lamine Kaboré a tenu à clarifier la situation. « Contrairement aux informations relayées sur l’état mental du mis en cause, aucun document médical ne corrobore ces propos », a-t-il indiqué. Une enquête est toujours en cours pour déterminer les circonstances exactes de l’acte et l’état psychique réel du suspect.

Cette déclaration intervient après la violente agression d’une femme, blessée gravement à la tête avec une hache. Le personnel médical du CHR de Ouahigouya a pu extirper l’arme, plantée profondément dans le crâne de la victime. Grâce à leur réactivité, elle a pu être stabilisée dans un état critique.

Femme agressée à Ouahigouya : la justice promet de faire toute la lumière sur cette affaire

Le suspect, un homme présenté comme sourd-muet, a été arrêté le lendemain à Bokin, dans la province du Passoré. Certaines sources avaient alors parlé de troubles mentaux, ce qui a poussé le Procureur à préciser que seule une expertise officielle pourra confirmer un tel diagnostic.

M. Kaboré a également assuré que l’affaire suit un processus judiciaire rigoureux sous la direction d’un juge d’instruction. Il a salué le professionnalisme des agents de santé et félicité la brigade d’enquête pour sa rapidité dans l’interpellation.

La justice appelle à la prudence dans la diffusion d’informations non vérifiées, notamment sur les réseaux sociaux. Ce drame a bouleversé l’opinion publique, mais l’État de droit exige rigueur, patience et vérité, surtout dans un contexte où les actes de violence suscitent des réactions fortes.


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