Le Festival Panafricain du Cinéma de Ouagadougou (FESPACO) 2025 a mis en lumière le talent des cinéastes burkinabè. Ce lundi 17 mars 2025, les lauréats de la 29e édition ont été reçus par le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO. L’occasion pour ces artistes de présenter leurs trophées et d’exprimer leur gratitude.
Les lauréats burkinabè du FESPACO 2025 ont remporté plusieurs distinctions, dont l’Étalon d’or de Yennenga et divers prix spéciaux. Lors de cette audience, ils ont tenu à remercier le Ministre pour l’accompagnement dont ils ont bénéficié. Cet appui institutionnel a contribué à la réussite de leurs œuvres et à leur rayonnement sur la scène cinématographique africaine.
En recevant les cinéastes, le Ministre Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO a salué leur engagement et leur créativité. Il a rappelé que ces distinctions renforcent la position du Burkina Faso comme une référence incontournable du cinéma africain. Ce succès s’inscrit dans une tradition bien ancrée, rappelant les performances des cinéastes burkinabè lors des précédentes éditions du FESPACO.
FESPACO 2025 : Vers une meilleure diffusion des œuvres primées
Le Ministre de la Culture a exprimé le souhait que les productions primées soient accessibles au grand public. Selon lui, la diffusion de ces films dans les salles locales permettrait aux Burkinabè de découvrir et d’apprécier ces créations cinématographiques. Il a insisté sur la nécessité de valoriser le cinéma national, en mettant en avant les identités culturelles du pays à travers des récits authentiques et inspirants.
Cette démarche vise à encourager le développement de l’industrie cinématographique locale et à offrir une meilleure visibilité aux œuvres primées. En effet, plusieurs films récompensés lors des éditions précédentes du FESPACO ont connu un grand succès après leur projection en salle.
FESPACO 2025 : Un appel à puiser dans les racines culturelles
Lors de cette rencontre, le Ministre a exhorté les lauréats à continuer d’explorer les traditions et les réalités burkinabè dans leurs productions. Selon lui, le cinéma doit refléter les identités culturelles du pays et contribuer à la préservation du patrimoine. Il a également encouragé les jeunes réalisateurs à s’inspirer des richesses culturelles pour créer des œuvres originales et impactantes.
L’édition 2025 du FESPACO a une fois de plus démontré la vitalité du cinéma burkinabè. Grâce au soutien des autorités et aux talents des réalisateurs, le Burkina Faso continue de s’imposer comme un acteur clé du 7e art en Afrique.
DCRP/MCCAT