Le Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) rassemble les ministres des Affaires étrangères africains à Changsha, en Chine, depuis le 11 juin 2025. Le Burkina Faso, représenté par le ministre Karamoko Jean Marie Traoré, prend une part active à cette rencontre. L’événement marque une étape importante dans le suivi des engagements pris lors des précédentes éditions du FOCAC, notamment celle de septembre 2024.
Dans une dynamique de continuité, le Burkina Faso réaffirme ses priorités dans les domaines agricole, humanitaire et industriel. Le pays souhaite renforcer ses liens avec la Chine, en ligne avec la vision stratégique du Président du Faso. Cette participation illustre aussi la volonté de l’AES (Burkina Faso, Mali, Niger) d’avancer ensemble sur le plan diplomatique et économique. En effet, la coopération sino-africaine constitue une opportunité majeure de développement pour les pays du Sud.
Une tribune pour porter les priorités burkinabè et régionales
Le chef de la diplomatie burkinabè a souligné l’importance de faire entendre la voix du pays au même titre que les autres nations africaines. Le Burkina Faso défend des projets concrets, établis avec la Chine depuis 2024, qui s’inscrivent dans un cadre plus large de développement national. Ces actions, prioritaires pour le gouvernement burkinabè, visent à améliorer les conditions de vie des populations rurales et à renforcer l’autonomie industrielle du pays.
Au-delà des priorités nationales, le Burkina Faso adopte une démarche coordonnée avec ses partenaires de l’AES. Les trois pays partagent des objectifs communs, fondés sur le respect mutuel, la souveraineté et la coopération équitable. Cette synergie pourrait poser les bases d’une coopération sino-africaine renforcée, plus adaptée aux réalités sous-régionales.
FOCAC : Une plateforme pour stimuler les échanges économiques sino-africains
Cette réunion du FOCAC se tient en marge de la 4e édition de l’exposition économique et commerciale sino-africaine. La délégation burkinabè y participe activement, renforçant ainsi la présence économique du pays à l’international. Cette double participation permet de lier la diplomatie et l’économie, afin de promouvoir les investissements et les échanges commerciaux.
La rencontre de Changsha pourrait marquer un tournant pour la coopération entre la Chine et les pays africains membres de l’AES. Elle offre également au Burkina Faso une chance de faire avancer ses projets structurants dans un contexte international en pleine mutation.