Forces armées: Le colonel Edmond Compaoré prend les rênes de la deuxième région militaire du Burkina Faso

Le colonel Edmond Compaoré a remplacé le colonel Gilles Bationo à la tête de la deuxième Région militaire du Burkina Faso. La passation de commandement a eu lieu dans la matinée du mercredi 23 août 2017 à Bobo-Dioulasso.

Après trois ans passés à la tête de la deuxième Région militaire du Burkina Faso, le colonel Gilles Bationo passe son bâton de commandement au colonel Edmond Compaoré, nommé le 1er août 2017.

La cérémonie de passation s’est déroulée dans la matinée du mercredi 23 août 2017 à Bobo-Dioulasso, au sein du camp militaire Ouezzin Coulibaly, en présence des autorités civiles, militaires, paramilitaires, religieuses et coutumière de Bobo-Dioulasso.

A travers un cérémonial de passation de commandement, le colonel Edmond Compaoré a pris son bâton de commandement, des mains du chef d’état-major de l’Armée de terre, le colonel-major Léon Traoré.

Mais auparavant, le commandant sortant a fait pour une dernière fois, la revue de ses troupes. De la section du  20eRégiment d’infanterie commando (RIC) d’appui et de soutien à celle du 25eRégiment parachutiste commando, en passant par celles du 22e RIC, du 23e RIC, et du 24e Régiment interarmes, le colonel Gilles Bationo, a sillonné ses troupes, sous la fanfare de la deuxième Région militaire.

Tout en exprimant sa reconnaissance au commandement supérieur qui l’a placé à la tête de « cette grande région militaire », le colonel Edmond Compaoré a d’office placé son commandement sous le signe de la continuité et du renforcement des acquis de ses prédécesseurs.

Il a aussi souhaité une collaboration avec toutes les couches, que ce soit les autorités militaires et paramilitaires, ou celles religieuses et coutumières.

Il n’a pas oublié la population civile, dont la résilience face à l’insécurité et le renseignement dont elle est capable, contribueront à combattre le terrorisme. Edmond Compaoré s’est montré conscient du contexte sécuritaire préoccupant actuel du pays. Il a déclaré notamment :

«La cohésion au sein de l’armée en général, et en particulier des troupes qui sont sous mon commandement est aussi plus que nécessaire pour mener cette lutte ».

Selon le chef d’état-major de l’Armée de terre, aucun contexte particulier n’a justifié ce changement. «Le  principe de renouvellement du commandement dans les forces armées fait partie de la dynamique du commandement », a-t-il expliqué.

Et de poursuivre que l’attente actuelle du peuple est bien connue : «C’est d’avoir une armée véritablement opérationnelle, qui fait sa fierté ». Et le rôle du nouveau commandant, « c’est de penser à la formation et à l’opérationnalité des troupes qui sont mises sous sa coupe ».

 Le colonel Gilles Bationo qui migre vers la première Région militaire (Kaya) a quant à lui, souhaité plein succès à son successeur. « Je souhaite que ceux qui m’ont toujours très bien accompagné puissent le faire avec lui », a-t-il lancé à l’endroit du colonel Edmond Compaoré, ajoutant qu’il est convaincu que celui-ci sera à la hauteur de la mission à lui confiée.

«Il est pétri d’expérience, il a travaillé à l’Etat-Major et même à l’international, et il apportera aussi sa pierre pour la construction de l’armée du Burkina Faso», a conclu le colonel Gilles Bationo.

AIB

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