A moins d'une semaine de l'ouverture du dialogue à Libreville, l'ONU et l'Union Européenne se désolent du boycott de Jean Ping.
De sources des deux institutions, des raisons récemment données en France par le candidat malheureux de la dernière présidentielle auraient été jugées irrecevables et contraires à la volonté commune de voir prendre part Ping et ses lieutenants, à ce qui apparait être diplomatiquement largement apprécié comme une initiative salutaire du camp au pouvoir pour l'apaisement du climat politique local.
Si Jean Ping est suspecté par certains de jouer la carte de la maladie pour excuse de participation et d'être devenu le premier otage des opposants radicaux, il n'aurait, toujours selon nos informations, réussi à convaincre la communauté internationale qui, selon une source diplomatique française, commencerait à être fatiguée des attitudes de l'ancien président de la commission de l'Union Africaine.
La communauté internationale avait déjà, lors de la présidentielle de 2016, appelé Jean Ping a jouer le jeu démocratique en déposant ses recours en contestation, devant la cour constitutionnelle.
Avant de savoir si Jean Ping serait dans une dynamique d'isolement progressif, le dialogue nationale s'ouvre le 28 mars à Libreville. Plus de 900 structures de la société civile y sont attendues.