Guerre au Soudan reste au cœur des préoccupations internationales alors que le Premier ministre Kamil Idriss interpelle directement le Conseil de sécurité. Ainsi, face à un conflit qui ravage le pays depuis plus de deux ans, le chef du gouvernement soudanais a demandé un soutien clair au plan de paix proposé par Khartoum. En effet, cette initiative intervient dans un contexte où les efforts diplomatiques peinent à produire des résultats concrets. Par ailleurs, la communauté internationale observe une dégradation continue de la situation sécuritaire et humanitaire liée à la Guerre au Soudan. Cette prise de parole solennelle vise donc à replacer le dossier soudanais au centre de l’agenda onusien.
Guerre au Soudan : un appel direct au Conseil de sécurité
S’exprimant lundi au siège des Nations unies à New York, Kamil Idriss a exhorté le Conseil de sécurité à « être du bon côté de l’histoire ». Ainsi, le Premier ministre a plaidé pour un cessez-le-feu encadré conjointement par l’ONU, l’Union africaine et la Ligue arabe. Cependant, ce plan prévoit aussi le retrait immédiat des forces paramilitaires des zones actuellement sous leur contrôle. De plus, le désarmement des Forces de soutien rapide constitue, selon Khartoum, une condition essentielle pour toute stabilisation durable.
Par ailleurs, cette approche rappelle des précédents africains où des cessez-le-feu supervisés ont permis de réduire les violences armées. Dans le contexte de la Guerre au Soudan, les autorités estiment que seule une implication ferme du Conseil de sécurité peut inverser la tendance.
Ainsi, Kamil Idriss a demandé un appui politique clair afin de garantir la mise en œuvre effective du plan proposé.
Guerre au Soudan : dialogue national et transition politique
Au-delà de l’arrêt des combats, Kamil Idriss a insisté sur la nécessité d’un dialogue inter-soudanais inclusif durant la transition. En effet, ce dialogue doit, selon lui, poser les bases d’élections libres et crédibles à l’issue du processus politique. Par ailleurs, le Premier ministre a présenté cette démarche comme complémentaire aux initiatives portées par l’Arabie saoudite, les États-Unis et l’Égypte. Cependant, il a souligné que sans un soutien sans réserve du Conseil de sécurité, ces efforts risquent de rester symboliques. Ainsi, dans la Guerre au Soudan, la question politique demeure indissociable de la résolution militaire du conflit. Le chef du gouvernement a donc appelé la communauté internationale à accompagner ce calendrier politique annoncé.
Une diplomatie en panne et crise humanitaire
Malgré ces appels, la diplomatie internationale semble marquer le pas face à la complexité du conflit soudanais.
Ainsi, une rencontre annoncée avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, n’a finalement pas eu lieu.
Par ailleurs, l’implication annoncée du président américain Donald Trump, en novembre, avait suscité de réels espoirs de médiation. Cependant, les discussions menées par les États-Unis avec le « Quad » restent à ce jour dans l’impasse.
Depuis avril 2023, la Guerre au Soudan oppose l’armée régulière aux Forces de soutien rapide, responsables du contrôle de larges territoires. En effet, les combats ont provoqué des dizaines de milliers de morts et déplacé des millions de civils.
Ainsi, l’ONU qualifie aujourd’hui la situation soudanaise de pire crise humanitaire mondiale, illustrant l’urgence d’une solution durable.






















