Les autorités guinéennes ont pris des mesures sans précédent en dissolvant 53 partis politiques. Deux grands partis de l'opposition, dont celui de l'ancien président Alpha Condé, sont désormais placés sous surveillance. Le gouvernement guinéen, au pouvoir depuis le coup d'État de 2021, n'a toujours pas fixé de date pour les prochaines élections, malgré les pressions de la CEDEAO.
Le ministère de l'Administration du territoire a justifié la dissolution massive de ces 53 partis par une évaluation commencée en juin. Cette initiative vise à assainir la scène politique guinéenne. Les 67 parties placées sous observation, dont 54 nouveaux, ont trois mois pour résoudre des irrégularités relevées. Ces dernières concernent principalement l'absence de congrès dans les délais et le non-respect d'obligations financières.
Le Rôle du Colonel Mamadi Doumbouya
Le colonel Mamadi Doumbouya, qui a renversé Alpha Condé en 2021, a justifié son coup d'État en affirmant qu'il voulait sauver la Guinée du chaos. Cependant, ses détracteurs le critiquent pour son incapacité à améliorer la situation. En février dernier, il a dissout le gouvernement sans explication.
Le président guinéen s'est opposé aux ingérences étrangères. Il affirme que les Africains doivent résoudre leurs propres défis politiques.. Les élections sont prévues pour 2025, mais l'avenir politique de la Guinée reste incertain.
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