Guinée-Bissau : la Cedeao réclame le retour à l’ordre
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Guinée-Bissau : la Cedeao réclame le retour à l’ordre

La Guinée-Bissau : la Cedeao réclame le retour à l’ordre suite au coup d’État du 26 novembre. Une délégation de l’organisation ouest-africaine a rencontré les militaires auteurs du putsch et a réaffirmé sa condamnation . Exigeant le rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel et la reprise du processus électoral suspendu. En effet le ministre des Affaires étrangères de Sierra Leone, Alhaji Musa Timothy Kabba, a déclaré que « les discussions ont été productives et les deux parties ont exprimé leurs inquiétudes ».

Parallèlement, le Nigeria a accordé l’asile politique à l’opposant Fernando Dias . Qui affirme avoir remporté la présidentielle interrompue et avoir échappé à une arrestation le jour du putsch . Accentuant encore les tensions autour de la transition politique.

Le retour à l’ordre en Guinée-Bissau : suspension et mesures de la Cedeao

Après le Coup d’État en Guinée-Bissau, la Cedeao a suspendu le pays de tous ses organes décisionnels. Ainsi le président en exercice, Julius Maada Bio, a exprimé son soutien total au rétablissement de l’ordre constitutionnel. La délégation a insisté pour que le processus électoral aboutisse à sa conclusion, soulignant son importance pour la légitimité politique nationale.

Joao Bernardo Vieira, nommé ministre des Affaires étrangères par la junte . A salué la rencontre comme « très productive » et s’est engagé à poursuivre les discussions pour trouver une solution rapide. Ainsi La Cedeao a rappelé que tout manquement à l’ordre constitutionnel pourrait menacer la sécurité régionale.

Guinée-Bissau : contexte historique et enjeux

La Guinée-Bissau : la Cedeao réclame le retour à l’ordre s’inscrit dans un contexte historique complexe. Depuis son indépendance en 1974, le pays a connu quatre coups d’État et de nombreuses tentatives de putsch. Le général Horta N’Tam, proche de l’ancien président Embalo, dirige désormais la junte et a formé un gouvernement de 28 membres, majoritairement civils.

Les militaires ont justifié leur action en invoquant la découverte d’un « plan visant à déstabiliser le pays avec l’implication de barons de la drogue ». Alors la Guinée-Bissau est régulièrement considérée comme un point stratégique du trafic de drogue entre l’Amérique latine et l’Europe. Ainsi la stabilité politique reste cruciale pour la sécurité régionale et pour permettre la reprise d’élections légitimes.

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