Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel OUÉDRAOGO, a présidé la clôture de la 6ᵉ Journée internationale de l’identité à Ouagadougou. L’événement, organisé par l’Office national d’identification (ONI) sous l’égide du ministère de la Sécurité, a mobilisé des délégations officielles du Mali et du Niger, membres de l’Alliance des États du Sahel (AES). Les discussions ont porté sur l’interfaçage des systèmes d’identification, la modernisation numérique et l’intégration des populations vulnérables dans le cadre de la libre circulation régionale.
Recommandations et orientations
Au terme des cinq jours de travaux, les participants ont recommandé l’opérationnalisation de la feuille de route pour l’harmonisation des documents d’identité au sein de l’AES. La modernisation et la numérisation des systèmes doivent assurer interopérabilité et sécurité. Le renforcement des contrôles aux frontières doit se concilier avec la libre circulation des citoyens, tandis que l’intégration des déplacés internes et populations marginalisées doit être systématisée. Le Premier ministre a souligné que l’identité constitue le socle de l’État et un droit fondamental pour tous les citoyens.
Journée internationale de l’identité : mise en œuvre et perspectives
Le Chef du Gouvernement a décliné trois orientations stratégiques : créer des systèmes interopérables et numériques, harmoniser les documents d’identité et de voyage, et inclure les populations vulnérables. Il a insisté sur la nécessité de rendre leur droit à l’identité aux déplacés internes pour renforcer la cohésion sociale et la légitimité des institutions. Selon Bassolma BAZIÉ, président de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel, cette initiative dépasse l’administration et s’inscrit dans la souveraineté régionale. Pendant la célébration, 27 545 demandes de CNIB ont été enregistrées et de nombreuses activités thématiques et technologiques ont été déployées.