Le 19 novembre 2024, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a clôturé le sommet du Groupe des Vingt (G20), marquant la fin de la présidence brésilienne et la passation du flambeau au président sud-africain Cyril Ramaphosa. Ce transfert de leadership revêt une importance particulière, car c'est la première fois que l'Afrique du Sud assume la présidence de ce groupe d'économies mondiales.
Lula a souligné l'importance de cette transition. "Après la présidence sud-africaine, chaque membre aura dirigé le groupe", at-il déclaré. Cela ouvre une réflexion sur l’avenir du G20.
Le sommet a permis d'adopter une déclaration commune sur des enjeux mondiaux cruciaux. Elle appelle à un pacte mondial contre la faim, à une aide pour Gaza et à la fin de la guerre en Ukraine. Le texte mentionne également une taxe mondiale sur les milliardaires et une réforme du Conseil de sécurité de l'ONU. Toutefois, l'Argentine a exprimé des réserves sur certaines propositions.
Lors de la remise du marteau symbolique, Lula a insisté sur l'importance des liens historiques entre l'Amérique latine et l'Afrique. "Ce n'est pas une simple passation, c'est un geste concret de solidarité", a-t-il ajouté.
L'Afrique du Sud compte aux frontières des défis mondiaux, comme les inégalités, le changement climatique et la sécurité alimentaire. Elle se base sur l'Agenda 2063 de l'Union africaine pour orienter ses actions. Cette présidence reflète également l'importance croissante du continent dans les affaires mondiales.
L'intégration de l'Union africaine en tant que membre permanent du G20 souligne cette évolution. L'Afrique se place désormais comme un acteur clé sur la scène internationale.
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