Le secteur minier est un pilier essentiel pour le développement économique du Burkina Faso. Dans un effort constant pour améliorer les retombées en faveur du peuple burkinabè, le Gouvernement a mis en place des réformes ambitieuses. Le nouveau code minier, adopté récemment, prévoit des changements importants qui visent à renforcer la participation de l’État dans l’exploitation minière, tout en augmentant ses retombées pour les citoyens.
Le Gouvernement a décidé de rendre l’État plus acteur dans le secteur minier. Selon le nouveau code minier, l’État bénéficie désormais d’une participation obligatoire de 15 % dans le capital des sociétés minières. En outre, l’État et les investisseurs nationaux peuvent souscrire à une participation supplémentaire de 30 % au capital des sociétés d’exploitation minière. Cette mesure vise à renforcer le contrôle national et à garantir que les bénéfices issus des ressources naturelles profitent directement au peuple burkinabè.
Des initiatives pour une exploitation plus bénéfique
Pour améliorer l’impact économique de l’exploitation minière, plusieurs projets ont été lancés. L’unité de traitement mutualisé d’or de Méguet est l’un de ces projets clés. Cette initiative s’inscrit dans la stratégie du Gouvernement pour augmenter la production locale d’or tout en créant des emplois et des opportunités économiques pour la population. D’autres projets notables incluent la création de la Société de Participation Minière du Burkina (SOPAMIB) et la société Golden Hand SA, spécialisée dans le traitement des déchets miniers. Ce dernier a déjà extrait 44 lingots d’or, pesant au total 93,197 kg, à partir de charbon fin, un projet qui montre les efforts du Gouvernement pour valoriser tous les types de ressources minières.
Un secteur en pleine transformation
Le développement du secteur minier au Burkina Faso se poursuit avec des projets d’envergure, comme l’unité semi-mécanisée de Pampouna. Cette unité, dont l’étude technico-économique est déjà bouclée, contribuera à augmenter la production d’or sur le long terme. Ces projets démontrent une volonté claire de diversifier les méthodes d’exploitation et de garantir des retombées économiques positives pour l’État et la population locale.
Le secteur minier est donc en pleine transformation, et les réformes mises en place par le Gouvernement devraient permettre au Burkina Faso de tirer davantage parti de ses ressources naturelles.
Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Premier ministre, Chef du Gouvernement