Le Lenacapavir en Afrique : un traitement préventif contre le VIH marque une avancée majeure dans la lutte contre le virus. Ce lundi 1er décembre 2025, l’Afrique du Sud, la Zambie et l’Eswatini ont commencé à administrer les premières doses à des populations à risque élevé. Injecté seulement deux fois par an, le traitement réduit la transmission du VIH de 99,9 %, selon les études récentes. Cette stratégie pourrait transformer la prévention dans la région la plus touchée par l’épidémie . Où plus de la moitié des personnes porteuses du virus vivent.
Le médicament, fabriqué par Gilead Sciences, cible particulièrement les adultes exposés au VIH, y compris les femmes enceintes et allaitantes. Grâce à cette approche biannuelle, il réduit les contraintes liées aux traitements quotidiens classiques, favorisant ainsi l’adhésion et l’efficacité. Ce déploiement historique représente la première utilisation de lenacapavir sur le continent africain, apportant un espoir significatif aux populations locales.
Lenacapavir en Afrique : enjeux d’accès et de financement
La question de l’accès au Lenacapavir en Afrique : un traitement préventif contre le VIH reste centrale pour sa réussite. Aux États-Unis, le traitement coûte environ 28 000 dollars par an . Alors que des versions génériques devraient être disponibles à 40 dollars dès 2027. Gilead Sciences prévoit de fournir deux millions de doses sans profit sur trois ans . Mais certaines ONG considèrent cette quantité insuffisante pour répondre aux besoins de la population africaine.
La Zambie et l’Eswatini bénéficient déjà de soutien international avec un millier de doses financées par un programme américain. Toutefois, l’Afrique du Sud devra acheter ses propres doses, ce qui pourrait ralentir l’accès initial pour les adultes les plus exposés. Ces questions rappellent d’autres expériences passées . Où le coût et la logistique ont limité l’efficacité de nouveaux traitements préventifs dans les pays en développement.
Un espoir pour freiner l’épidémie
Le Lenacapavir en Afrique : un traitement préventif contre le VIH constitue un espoir concret pour réduire le nombre d’infections dans la région. Plus d’un adulte sur cinq en Afrique du Sud vit avec le VIH, et l’Afrique australe concentre 52 % des 40,8 millions de personnes vivant avec le virus dans le monde, selon l’Onusida. Alors les premières injections permettent de protéger les populations vulnérables et d’anticiper une réduction significative des nouvelles infections.
En déployant lenacapavir, les autorités sanitaires cherchent à renforcer la prévention, notamment auprès des groupes les plus exposés, et à compléter les programmes existants de lutte contre le VIH. Les ONG et institutions internationales restent mobilisées pour assurer un accès plus large et abordable à ce traitement, qui pourrait transformer la prévention dans la région pour les années à venir.




















