Les tragédies naturelles peuvent frapper à tout moment, laissant dans leur sillage une dévastation inimaginable. Derna, une ville côtière de Libye, est la dernière victime d'une telle calamité. Suite à une inondation majeure provoquée par la rupture de deux barrages après des pluies diluviennes, le nombre de morts a atteint 11 300 et continue de grimper.
Une ville en deuil face à un désastre sans précédent
Le maire de Derna, Abdulmenam al-Ghaithi, dépeint une situation apocalyptique, où le spectre d'une épidémie plane en raison des corps emportés par les eaux et laissés dans les déclins. Pour éviter la propagation de maladies, les autorités, dans un acte douloureux mais nécessaire, ont commencé à enterrer des centaines de corps dans des fosses communes. Cette mesure soulève toutefois des tensions avec les habitants, qui souhaitent offrir des funérailles dignes à leurs proches. Al-Ghaithi, citant Al-Arabiya, estime que le bilan final pourrait atteindre entre 18 000 et 20 000 morts.
L'image macabre de corps rejetés par une mer devenue marron boueux rappelle l'ampleur de cette tragédie.
Solidarité internationale : Une lueur d'espoir pour Derna
Malgré la désolation, un élan de solidarité émerge, tant à l'intérieur du pays qu'à l'international. La Commission européenne a récemment mobilisé des ressources de l'Allemagne, de la Roumanie et de la Finlande pour assister Derna dans le cadre du mécanisme de protection civile de l'UE.
La route vers la reconstruction sera longue, mais avec le soutien mondial, Derna pourra peut-être retrouver son éclat.
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