L’Unité d’action syndicale (UAS), réunie en assemblée générale extraordinaire ce vendredi 16 juin 2017, à la Bourse du travail de Ouagadougou, a examiné la situation des travailleurs de l’hôtel Silmandé. Les différents points contenant la position de la centrale syndicale ont fait l’objet d’une lettre ouverte adressée au Président du Faso.
Le porte-parole de l’UAS, Sidiki Dramé, a d’abord rappelé le contexte du licenciement des 41 employés de l’hôtel en question. Qualifiant ces licenciements d’abusifs, l’UAS estime qu’ils « ont été opérés au mépris des initiatives et décisions des autorités de notre pays.» C’est pourquoi « l’attitude méprisante » de la direction de l’hôtel Sopatel Silmandé a conduit les secrétaires généraux des centrales syndicales et des syndicats autonomes à adresser une lettre ouverte au Président du Faso. Par ces actes, l’union des syndicats affiche sa ferme volonté de trouver une issue heureuse à cette situation.
Un ultimatum
Les syndicalistes annoncent que si rien fait d’ici une semaine,des actions « d’envergure nationale » seront engagées, dixit Paul Kaboré, secrétaire général de l’Organisation nationale des syndicats libres.
Pour l’UAS, il est impératif de réagir face à cette situation d’autant plus que « les travailleurs du privé sont confrontés à un certain nombre de difficultés. A savoir les atteintes à la liberté syndicale, des licenciements abusifs, les conditions de vie et de travail difficiles marquées par le blocage de la commission mixte paritaire de négociations salariales du secteur privé, etc. »
En somme, l’Unité d’action syndicale qui a décidé de prendre ce problème à bras le corps confie, qu’au regard de la récurrence des cas de licenciements abusifs dans le secteur privé, il revient d’opter pour « une réaction ferme », chose clairement exprimée dans la lettre ouverte au Président du Faso.
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