L’ex-président de gauche Lula a été élu dimanche à la tête du pays en battant le sortant à 50,84 % contre 49,16 %, selon les résultats quasi définitifs.
Acclamé par une impressionnante marée rouge de centaines de milliers de partisans massés sur l’Avenida Paulista de Sao Paulo, Lula a prôné la « paix et l’unité » après son élection d’une courte tête à la présidence du Brésil.
Luiz Inacio Lula da Silva a obtenu 50,9 % des voix, contre 49,1 % pour le président sortant. C’est la marge la plus faible entre deux finalistes de la présidentielle depuis le retour à la démocratie après la dictature militaire (1964-1985).
Il s’est toutefois dit « inquiet » du silence assourdissant de son adversaire, le président sortant Jair Bolsonaro, qui n’avait toujours pas reconnu sa défaite plus de quatre heures après le résultat.
C’est un come-back historique pour cet ancien métallo de 77 ans, qui débutera le 1er janvier son troisième mandat, 12 ans après avoir quitté le pouvoir sur une popularité record (87%).
Le président français, Emmanuel Macron, a félicité dimanche soir Lula, dont l’élection « ouvre une nouvelle page de l’histoire du Brésil ». « Ensemble, nous allons unir nos forces pour relever les nombreux défis communs et renouer le lien d’amitié entre nos deux pays », a écrit le chef de l’État dans un message sur Twitter, quelques minutes après l’annonce des résultats de la présidentielle brésilienne.
Le président américain, Joe Biden, a également réagi : « J’adresse mes félicitations à Luiz Inacio Lula da Silva pour son élection à la présidence du Brésil à la suite d’élections libres, justes et crédibles », a-t-il déclaré, dans un communiqué. Il a dit avoir « hâte de travailler » avec lui « pour poursuivre la coopération entre nos deux pays ».