L’union européenne a réaffirmé mardi matin à Ouagadougou son engagement à aider le Burkina Faso dans ses programmes de développement mais surtout, dans le domaine sécuritaire. Annonce faite à l’issue de la 11e session du dialogue politique Burkina Faso – Union européenne dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères.
Au moins trois heures de discussions entre les deux parties, le Burkina Faso et l’Union européenne. Au terme des échanges, l’union européenne s’engage à appuyer le Burkina Faso dans différents secteurs dont le volet sécuritaire.
« L’Union européenne s’engage à appuyer le Burkina Faso à travers différents programmes, à investir dans différents secteurs de développement au niveau des frontières mais également sur les questions de Police, de formation de gendarmes, d’agents de sécurité. Il y a des pays comme la France, membre de l’Union européenne qui a la Force Barkhane, qui est prêt à appuyer de façon bilatérale le Burkina Faso » a déclaré Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères.
Et ce n’est pas tout sur le plan sécuritaire « L’autre chose aussi que nous avons demandé à l’Union européenne, c’est le plaidoyer pour le mandat du conseil de sécurité. Un mandat a accordé au G5 Sahel pour ses interventions dans la zone » a indiqué le ministre Barry avant de poursuivre : « Nous avons également demandé à l’Union européenne, notamment aux pays qui sont membres permanents et non permanents du Conseil de sécurité, de faire en sorte que les choses aillent vite sur notre demande de repositionnement de nos troupes au Mali. Un repositionnement que nous avons demandé pour que ces troupes soient plus proches de nos frontières »
Pour le chef de la délégation de l’Union européenne, en dépit du retrait de la grande Bretagne de l’UE, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, les engagements politiques et financiers avec le Burkina Faso seront respectés. « Les contrats sont faits pour être respectés. Notre approche de la coopération, c’est une approche contractuelle. Tout fait l’objet d’un contrat dont nous suivons pas à pas. La mise en œuvre des conditions. Pour ce qui est déjà engagé, les engagements politiques et financiers, il n’y a pas d’inquiétude lieu de s’inquiéter au contraire, l’expérience unique du Burkina Faso fait qu’il y a une attention particulière qui est portée sur cette expérience. Nous souhaitons qu’elle réussisse et c’est pour cela que nous l’accompagnons », a dit Jean Lamy.
Le Burkina Faso a aussi demandé à l’Union européenne de faciliter les procédures de décaissement en ce qui concerne la mise en œuvre du Programme national de développement économique et social (PNDES).
Ce Dialogue politique enclenché depuis plus d’une décennie est une occasion pour les deux parties d’échanger autour des questions relatives à la démocratie, à l’état de droit et au développement.
source: Omega