Lutte contre la corruption au Burkina Faso : La Direction Générale de la Communication et des Médias et la DCAF renforcent les capacités des journalistes

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Du 25 au 27 mars 2025, un atelier de formation a eu lieu à Koudougou, dans la région du Centre-Ouest. L’objectif était de former des journalistes de plusieurs régions du Burkina Faso sur leur rôle et responsabilité dans la lutte contre la corruption. Cette initiative, organisée par la Direction Générale de la Communication et des Médias (DGCM) en collaboration avec le Centre de Genève pour la Gouvernance du Secteur de la Sécurité (DCAF), a réuni une quarantaine de journalistes venus de cinq régions : Centre, Plateau Central, Nord, Boucle du Mouhoun et Centre-Ouest.

L’atelier avait pour but de sensibiliser les journalistes à la lutte contre la corruption et de leur fournir les outils nécessaires pour jouer un rôle plus actif dans ce domaine. Le DCAF, une organisation internationale présente dans 63 pays, y compris le Burkina Faso, a présenté les différents modules à aborder lors de la formation. Ces modules ont porté sur le cadre légal de la lutte contre la corruption, les droits et devoirs des journalistes, ainsi que les risques qu’ils encourent lorsqu’ils dénoncent des cas de corruption.

Les journalistes ont également été formés sur le rôle crucial qu’ils jouent dans la prévention et la dénonciation des pratiques corrompues. En effet, ils ont appris à analyser les différentes formes de corruption et à identifier les acteurs impliqués. Ce rôle est essentiel pour protéger l’intérêt public et éviter que la corruption ne freine le développement du pays.

Le journalisme d’investigation, un outil clé dans la lutte contre la corruption

Un autre aspect fondamental de cette formation était le journalisme d’investigation. Les journalistes ont été sensibilisés aux techniques d’enquête spécifiques qui leur permettent de mener des investigations sur des cas de corruption. De plus, la formation a mis l’accent sur la protection des sources, un enjeu majeur dans le travail d’investigation, surtout dans un contexte aussi délicat que celui de la corruption. Les participants ont également été formés sur les impacts sociaux et économiques de la corruption et sur l’importance de leur rôle dans la sensibilisation des populations.

Le directeur général de la DGCM, Yirmalè Frederic SOME, a souligné l’importance de cette formation. Il a rappelé que les journalistes ont un rôle fondamental à jouer dans la société pour garantir la transparence et la justice. En effet, ils sont des vigies de l’intégrité publique et doivent agir de manière proactive pour signaler et combattre la corruption à tous les niveaux.

Cet atelier, bien que récent, représente un pas important vers une meilleure responsabilisation des médias dans la lutte contre la corruption au Burkina Faso. Grâce à la formation dispensée, les journalistes disposent désormais des outils nécessaires pour mener des enquêtes et sensibiliser la population. Ainsi, en agissant comme des veilleurs de l’éthique et de la transparence, ils participent activement à la construction d’une société plus juste.

DCRP-MCCAT


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