La lutte contre la fraude sur les amandes de karité s’intensifie avec une opération majeure menée par la BMCRF, une action qui confirme l’engagement ferme du gouvernement. Les contrôles ont permis de saisir plus de 1 800 tonnes d’amandes sur tout le territoire, une quantité qui montre l’ampleur du commerce illégal, souvent motivé par l’exportation clandestine. Cette opération rappelle des interventions précédentes, car le secteur du karité connaît régulièrement des fraudes compromettant les revenus locaux. Grâce à une coopération active avec les Forces de défense et de sécurité, les Douanes et les Eaux et Forêts, l’intervention a été rapide, ce qui a limité les pertes pour la filière nationale. Les responsables affirment que ces résultats encouragent la vigilance continue, notamment durant les périodes de forte collecte.
La lutte contre la fraude sur les amandes de karité inclut désormais la mise en vente officielle des produits saisis, une décision annoncée lors de la conférence de presse tenue à Ouagadougou. Les amandes seront vendues dans les locaux de la BMCRF et de la DRICA-Guiriko, une mesure qui vise à soutenir les transformateurs locaux. Cette vente, strictement réservée aux entreprises agréées, veut renforcer l’industrie nationale, car les unités de transformation dépendent fortement d’un approvisionnement régulier. L’opération poursuit trois objectifs importants, notamment l’approvisionnement contrôlé, la valorisation des biens confisqués et la gestion transparente des recettes. Ces recettes seront entièrement reversées au Fonds de Soutien Patriotique, une décision visant à renforcer la confiance citoyenne dans la gestion publique.
La lutte contre la fraude sur les amandes de karité traduit une volonté claire d’assurer une gouvernance rigoureuse, car le MICA souhaite protéger une filière stratégique pour des milliers de femmes rurales. Le moyen de transport ayant servi à la fraude sera confisqué, ce qui constitue un signal fort contre l’exportation illégale. Le chauffeur, le propriétaire des amandes et toute personne impliquée seront également réquisitionnés pour des travaux d’intérêt général, une sanction utilisée dans d’autres dossiers pour renforcer la prévention. Cette approche ferme rappelle les opérations menées dans le passé contre la fraude dans la filière sésame, un secteur souvent menacé par des exportations illégales. Le ministère réaffirme son engagement à appliquer la loi, à protéger les acteurs honnêtes et à maintenir un marché transparent, car le développement économique dépend d’un commerce régulé.




















