La lutte contre la poliomyélite demeure une priorité sanitaire majeure, et les autorités renforcent aujourd’hui leur organisation pour atteindre chaque enfant. La Direction générale de la Santé publique a réuni, le 9 décembre 2025 à Ouagadougou, l’ensemble des superviseurs centraux afin de préparer efficacement le deuxième passage des Journées locales de vaccination. Conduite par Dissan Gnoumou, représentant le Directeur général, la rencontre a permis d’analyser les acquis du premier round et de définir des directives claires pour améliorer la performance du second, prévu du 12 au 15 décembre 2025. Grâce à cette mobilisation collective, les équipes souhaitent optimiser l’efficacité des interventions prévues sur le terrain.
La lutte contre la poliomyélite s’est illustrée par un premier passage qui a enregistré une couverture vaccinale de 91 %, un résultat jugé satisfaisant par les responsables sanitaires. Ce premier round a également facilité l’identification et le référencement de 43 cas de paralysie flasque aiguë, 31 cas de rougeole et 2 cas de fièvre jaune, confirmant l’importance d’une surveillance intégrée. De plus, ces résultats rappellent les retombées positives déjà observées lors d’autres campagnes de santé publique, où un suivi attentif a permis de corriger rapidement les insuffisances. Les partenaires techniques et financiers présents ont réaffirmé leur engagement à soutenir l’ensemble des équipes afin de consolider cette dynamique.
Lutte contre la poliomyélite : Des outils renforcés pour améliorer la qualité des données et la supervision
La lutte contre la poliomyélite gagne en efficacité grâce à l’amélioration continue des outils techniques et numériques utilisés sur le terrain. Durant les échanges, les superviseurs ont été encouragés à contrôler régulièrement la mise à jour du dashboard, à accompagner les équipes dans l’utilisation des formulaires ODK et à veiller à la fiabilité des données transmises. Par ailleurs, l’ajustement des horaires de passage, en fonction des contraintes locales, a été recommandé afin de réduire les obstacles rencontrés par les parents. Selon le Dr Issa Kana, Coordonnateur de la riposte polio, la vaccination constitue la première ligne de défense, mais la surveillance active et le référencement rapide renforcent véritablement l’impact de l’opération.
