Lutte contre le paludisme : début du traitement des gîtes larvaires à Ouagadougou

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La lutte contre le paludisme prend un nouveau tournant avec le lancement officiel d’une campagne de traitement des gîtes larvaires à Ouagadougou. Le jeudi 22 mai 2025, le Secrétariat permanent pour l’élimination du paludisme (SP/Palu) a démarré l’opération dans le district sanitaire de Bogodogo, secteur 52. L’objectif est clair : réduire de façon significative la prolifération des moustiques responsables du paludisme dans la capitale.

Cette initiative gouvernementale vise à prévenir une montée des cas pendant l’hivernage, saison favorable à la reproduction des moustiques. Le docteur Tiécoura Camara du SP/Palu a précisé que la stratégie repose sur l’utilisation de biolarvicide pour éliminer les larves dans leur environnement naturel. Une démonstration a été effectuée sur un caniveau à ciel ouvert près des habitations pour prouver l’efficacité de l’opération.

La campagne contre le paludisme débute par un traitement ciblé dans le district de Bogodogo, très touché à Ouagadougou. En effet, ce district enregistre chaque semaine environ 2 500 cas de paludisme simple. Selon le docteur Jean Gabriel Pagbelguem, médecin-chef du district, la situation reste préoccupante. Ainsi, les autorités sanitaires veulent agir vite pour contenir la propagation de la maladie. Ces chiffres alarmants justifient la priorité accordée à cette zone.

En intervenant dès le début de la saison pluvieuse, les équipes sanitaires espèrent réduire drastiquement la population de moustiques adultes. Le choix de traiter les gîtes larvaires permanents et semi permanents se base sur des données scientifiques montrant leur rôle central dans la transmission du paludisme. La méthode employée est écologique et efficace.

Lutte contre le paludisme : les habitants saluent l’initiative

La population de Ouagadougou, particulièrement exposée, accueille avec satisfaction cette nouvelle phase de lutte contre le paludisme. Pour madame Téné Tapsoba, résidente du secteur 52, cette opération est salutaire. Elle estime que cette démarche vient à point nommé, surtout au début de l’hivernage. Elle demande toutefois son élargissement à l’ensemble des quartiers.

La campagne ne se limite pas à Ouagadougou. Elle s’étend également à Bobo Dioulasso, Koudougou et Banfora, autres zones à forte densité de cas. Des initiatives similaires ont montré par le passé une réduction significative du paludisme, comme en Tanzanie ou au Rwanda.


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