Ouagadougou abrite du 13 au 24 février 2017, un atelier de formation initiale des éléments de la Cellule Aéroportuaire Anti Trafic de l’Aéroport International de Ouagadougou.
Organisé par l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), cette formation qui entre dans le cadre du projet « Etablissement d’une Communication Opérationnelle en temps réel entre Aéroports internationaux, en Afrique, en Amérique Latine et aux Caraïbes »(AIRCOP) a pour objectif de renforcer les capacités de lutte, de détection et d’investigations de ces agents afin qu’ils luttent plus efficacement contre la criminalité transfrontalière.
C’est le Directeur du Cabinet, représentant le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Clément Ouongo qui a présidé la cérémonie d’ouverture de la rencontre en présence des représentants du chef d’Etat-major de la Gendarmerie Nationale et des Directeurs généraux de la Police et de la Douane.
En ouvrant les travaux de cet atelier, le Directeur du Cabinet a rappelé que c’est le 12 juillet 2016, que l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) et le gouvernement du Burkina ont signé une lettre d’accord pour la mise en œuvre du projet « AIRCOP » devant se traduire par la création d’une Cellule Aéroportuaire Anti Trafic au niveau de l’Aéroport International de Ouagadougou.
Clément Ouongo a traduit sa reconnaissance à l’ONUDC qui a œuvré pour l’aboutissement du projet. Il a confié que l’engagement du Burkina Faso dans la mise en œuvre de ce projet traduit la ferme volonté des plus hautes autorités du pays à renforcer considérablement le dispositif sécuritaire de l’Aéroport International de Ouagadougou.
L’expert pour le projet AIRCOP, représentant l’ONUDC, M. Jean Claude Hipolite a quant à lui indiqué que pour combattre les réseaux criminels aux ramifications souvent complexes, il est indispensable que les services répressifs adaptent, coordonnent leurs méthodes de lutte et coopèrent étroitement au niveau national, régional et international.
C’est pourquoi selon M. Hipolite « le projet AIRCOP se présente comme une réponse opérationnelle aux défis toujours croissants posés par le trafic illicite de drogues mais aussi le terrorisme, le blanchiment d’argent, la fraude documentaire, la criminalité faunique». Il s’est aussi réjoui que le Burkina Faso fasse partie des 19 Cellules aéroportuaires Anti-Trafics qui sont opérationnelles au niveau international dont 12 en Afrique de l’Ouest et du Centre. Une vingtaine de participants, issus des services de la douane, de la police et de la gendarmerie prennent part à cet atelier dont les thèmes principaux portent entre autres sur les techniques de lutte contre la contrebande de stupéfiants et la criminalité aéroportuaire.
La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du MATDSI
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