Les Manifestations à Lagos ont pris une nouvelle ampleur lundi, avec des milliers de Nigérians envahissant les rues. Ils ont ignoré l’appel du président Bola Tinubu à suspendre les protestations. Ces rassemblements, appelés « jours de colère », expriment la frustration des Nigérians face à une crise économique sans précédent.
Une crise économique profonde alimente la colère
Les manifestations dénoncent la pire crise du coût de la vie au Nigeria depuis une génération. Les Nigérians expriment aussi leur colère face à la mauvaise gestion et à la corruption. Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique et producteur de pétrole, connaît un contraste flagrant. Les revenus élevés des responsables publics contrastent avec la pauvreté généralisée.
Inspirés par des mouvements similaires au Kenya
Les manifestants nigérians s’inspirent des jeunes au Kenya. Ces derniers ont organisé des rassemblements contre une augmentation fiscale prévue. Ce mécontentement général vise des gouvernements accusés de ne pas répondre aux attentes.
Le dialogue avec le gouvernement reste difficile
Un manifestant a déclaré que « la question du dialogue a été soulevée ». Pourtant, il souligne que « cette manifestation elle-même est un dialogue avec la masse des travailleurs ». Cette déclaration montre la méfiance envers un gouvernement perçu comme sourd aux revendications populaires.
Les réformes économiques de Tinubu sous le feu des critiques
Le président Tinubu a défendu des réformes économiques qu’il juge nécessaires. Ces réformes visent à stabiliser l’économie et à attirer des investissements étrangers. Cependant, elles incluent la suspension des subventions sur le gaz et la dévaluation monétaire. Ces mesures ont eu un impact immédiat et négatif sur la vie quotidienne des Nigérians. Beaucoup estiment qu’elles ont été mal mises en œuvre.
Les manifestations à Lagos montrent un mécontentement croissant face à la gestion économique du gouvernement. Les Nigérians ignorent les appels au calme et continuent de manifester leur désespoir.
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