Des manifestations ont eu lieu dans plusieurs grandes villes du Burkina Faso samedi en soutien aux autorités de la Transition et pour dénoncer les "velléités de déstabilisation" du pouvoir, selon des témoins.
Des centaines de personnes ont participé à ces manifestations, qui ont également été marquées par des slogans anti-impérialistes et la prise pour cible d'emblèmes de l'Union européenne.
A Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Ouahigouya, Fada-N’Gourma, Kaya…, les manifestants ont scandé des slogans anti-impérialistes.
« Non au complot de l’impérialisme et de ses valets locaux », « Non à l’ingérence dans la transition », « A bas la France », « Non à la CEDEAO », « A bas l’UE (Union européenne, ndlr) » et « A bas l’Otan (Organisation du traité de l’Atlantique nord) »… sont entres autres, slogans que l’on pouvait lire sur les pancartes.
Des drapeaux de l'UE et de l'OTAN ont été piétinés, déchirés puis brûlés par certains manifestants. Les organisateurs ont dénoncé la communauté internationale, qui selon eux, considère à tort que le terrorisme au Burkina Faso est une guerre ethnique et communautaire.
Ils ont également apporté leur soutien aux autorités de la Transition et aux militaires engagés contre les groupes djihadistes.
La semaine dernière, le gouvernement burkinabè a rejeté le terme « génocide » utilisé par la Cédéao pour condamner l’attaque de Karma, mené par des hommes en uniformes militaires le 20 avril dernier et dont le bilan définitif n’est pas encore établi.
Les manifestants ont dit aussi, apporter leur soutien aux autorités de la Transition et aux militaires ainsi qu’à leurs supplétifs engagés contre les groupes jihadistes.
