Me Apollinaire Joachimson Kyélem

Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla: « pas de négociation avec les terroristes ».

Le Premier ministre du Burkina Faso, Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a prononcé son Discours sur la Situation de la Nation (DSN) à l'Assemblée Législative de Transition le mardi 30 mai 2023.

Dans son discours, il a abordé les défis auxquels le pays est confronté, notamment l'insécurité, la crise humanitaire et la réconciliation nationale. Le Premier ministre, Me Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla, a déclaré que la machine de la victoire sur le terrorisme était en marche.

En ce qui concerne la lutte contre l'insécurité et la préservation de l'intégrité territoriale, le gouvernement a pris plusieurs mesures.

Cela comprend la réorganisation des forces de défense et de sécurité avec la création de trois nouvelles régions militaires, l'augmentation du nombre de bataillons d'intervention rapide et de légions de gendarmerie, ainsi que l'acquisition d'équipements appropriés.

Le recrutement de 6 000 soldats et de 50 000 volontaires pour la défense de la patrie (VDP) a également été réalisé. Le Premier ministre a annoncé que le nombre de VDP passerait de 50 000 à 100 000 ou plus.

En ce qui concerne les partenariats, le gouvernement cherche à diversifier ses relations et à adopter une diplomatie réaliste et conquérante. Des partenariats ont été renforcés avec la Russie, la Chine, la Turquie, l'Iran, la Corée du Nord et le Venezuela. Les discussions se poursuivent avec d'autres pays.

Le Premier ministre a souligné que ces partenariats permettaient au Burkina Faso d'acquérir les équipements nécessaires pour les forces armées et les VDP, tout en trouvant des solutions pour les débouchés et les approvisionnements.

Les relations avec les partenaires se font désormais dans un climat de confiance et de respect mutuel, et le Burkina Faso agit en toute souveraineté dans ses intérêts.

Le Premier ministre a affirmé que la machine de la victoire sur le terrorisme était déjà en marche. Il a déclaré que la peur avait changé de camp et que les groupes armés reculaient partout où les forces combattantes burkinabè opéraient.

Il a averti que la puissance de feu de l'armée continuerait de croître de manière exponentielle une fois que toutes les commandes d'équipements auraient été livrées.

Il a rejeté l'idée de négocier avec les groupes terroristes, affirmant que la seule négociation valable se déroulait sur le champ de bataille. La défense de l'intégrité territoriale et de la souveraineté du Burkina Faso reste une priorité absolue.

Concernant la crise humanitaire, des opérations spéciales terrestres et aériennes ont été menées pour ravitailler les localités difficiles d'accès en produits de première nécessité.

Des tonnes de vivres ont été livrées dans des régions telles que Djibo, Solhan, Sébba, Seytenga, Sollé, Kalsaka, Kelbo et Bourzanga.

Pour ce qui est de la refondation de la société, il a soutenu qu’elle consistera d’abord à doter le pays d’une Constitution qui soit le reflet des aspirations de nos populations.


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