Le décès de Traoré Alain Christophe, alias Alino Faso, survenu en Côte d’Ivoire, soulève de nombreuses interrogations. Alors que le parquet d’Abidjan évoque un suicide, le parquet de Ouagadougou a décidé d’ouvrir une enquête judiciaire. Le 1er août 2025, le procureur du Faso, Blaise Bazié, a annoncé la saisine du doyen des juges d’instruction pour faire toute la lumière sur cette affaire.

Selon le communiqué officiel, les autorités ivoiriennes affirment que Traoré Alain Christophe se serait pendu avec un drap de lit, après avoir tenté en vain de s’ouvrir les veines. Une enquête aurait été ouverte pour confirmer cette thèse. Cependant, les circonstances troubles de cette mort, notamment la longue période de détention sans nouvelles depuis son arrestation en janvier 2025, suscitent de vives inquiétudes au Burkina Faso.

C’est une plainte de la famille éplorée qui a conduit à l’ouverture officielle de l’enquête judiciaire au Burkina. La famille exprime des doutes sérieux sur la version du suicide, et soupçonne plutôt des actes de torture suivis d’un assassinat. Le procureur du Faso a réagi rapidement en lançant un réquisitoire introductif dès le 31 juillet 2025.

Il invite toutes les personnes disposant d’informations pertinentes sur les circonstances de la mort de Traoré Alain Christophe à se rapprocher sans délai du parquet. La justice burkinabè entend ainsi assurer une transparence totale et rassurer l’opinion publique quant à sa volonté de faire éclater la vérité.

Mort de Traoré Alain Christophe : les autorités burkinabè se mobilisent

La mort de Traoré Alain Christophe devient une affaire sensible suivie de près par l’opinion publique. Les autorités judiciaires burkinabè souhaitent démontrer leur engagement à défendre les droits de leurs compatriotes, même à l’étranger. Le procureur du Faso a également adressé ses condoléances à la famille du défunt, tout en promettant que les efforts seront menés jusqu’au bout pour établir la vérité.

En attendant les conclusions de l’enquête, la mort de Traoré Alain Christophe reste un sujet de vive émotion et d’exigence de justice dans l’opinion nationale.