En République démocratique du Congo, la lutte contre le mpox en RDC se poursuit. Selon l’Institut national de la santé publique (INSP), l’épidémie est actuellement en phase de légère régression. Durant la semaine écoulée, 182 nouveaux cas confirmés ont été enregistrés, portant le total à 21 452 depuis le 1er janvier 2024.

La majorité des nouvelles infections sont concentrées dans la capitale, Kinshasa, où 88 cas ont été recensés. La prison militaire de Ndolo concentre à elle seule 30 cas, dont un décès, illustrant la vulnérabilité des milieux fermés face à la propagation rapide du virus.

Mpox en RDC : les prisons, foyers d’infection préoccupants

Le mpox en RDC touche particulièrement les centres de détention surpeuplés. À Ndolo, une prison prévue pour 500 détenus en héberge actuellement plus de 2 000. Pour Emmanuel Cole, de la Fondation Bill Clinton pour la paix, cette situation est alarmante. En effet selon lui : « Une seule cellule peut contenir des dizaines de personnes. Le risque de contagion est énorme. »

Le docteur Adélard Lofungola, de l’INSP, explique que lorsqu’un cas est détecté en milieu carcéral, le risque de flambée est élevé. À ce titre, des campagnes de vaccination ont été déployées dans plusieurs établissements, notamment à Goma, Kisangani et Kokolo. L’objectif est clair : circonscrire rapidement la propagation du mpox en RDC dans les zones sensibles.

une campagne de vaccination renforcée par le Japon

Pour renforcer les capacités de réponse face au mpox en RDC, un million et demi de doses de vaccins offertes par le Japon sont attendues cette semaine à Kinshasa. Ce soutien logistique permettra de vacciner en urgence les contacts des personnes infectées, notamment en prison.

La situation semble sous contrôle pour le moment, mais les autorités sanitaires appellent à maintenir la vigilance. La sensibilisation, la vaccination ciblée et le suivi des cas restent les principaux outils pour enrayer définitivement cette épidémie.