Lors de la conférence Russie-Afrique, Nathalie Yamb a critiqué l'usage de la coercition par certaines institutions internationales envers les pays africains. Dans une interview accordée à Sputnik Afrique, elle a dénoncé des pratiques de chantage pour imposer des décisions étrangères aux nations du continent.
Conditionnement des financements aux lois imposées
Selon Yamb, des organismes comme le FMI et la Banque mondiale lient souvent leurs aides financières à l’adoption de lois spécifiques. Elle mentionne, par exemple, les pressions pour adopter des lois pro-LGBT ou décriminaliser l’homosexualité en échange de financements. Pour elle, ces institutions agissent depuis leurs bureaux à Washington sans consulter les pays concernés, bien que ces derniers soient aussi membres de ces organisations.
BRICS : Une alternative pour l’Afrique
Nathalie Yamb a évoqué l’intérêt croissant des Africains pour les BRICS, un groupe qu'elle considère comme une solution viable aux systèmes financiers actuels. Elle a salué la Nouvelle banque de développement des BRICS, qui pourrait, selon elle, offrir des moyens de financement adaptés aux besoins des pays africains. Cette alternative serait plus en phase avec les réalités locales et permettrait de sortir d'un modèle financier obsolète.
Les pays africains recherchent donc des partenariats plus équitables pour leur développement, loin des contraintes imposées par les institutions occidentales.
Source: https://fr.sputniknews.africa/
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