Face à la crise politique croissante au Niger, déclenchée par l'éviction controversée du président Mohamed Bazoum, la Belgique a pris des mesures immédiates pour assurer la sécurité de ses citoyens. Avec 130 de ses ressortissants évacués, la Belgique s'est démarquée par sa réactivité et son efficacité.
Une évacuation coordonnée
La montée de l'instabilité politique au Niger a conduit la Belgique à orchestrer une opération d'évacuation majeure. Cela s'est fait en collaboration étroite avec ses partenaires de l'Union européenne. Selon un communiqué officiel du ministre des Affaires étrangères, Hajda Lahbib, les citoyens belges ont été transportés en toute sécurité de Niamey jusqu'à Libreville. Ils ont ensuite été conduits à la base aérienne de Melsbroek, aux abords de Bruxelles.
Une logistique impressionnante
Les efforts combinés des départements de la défense nationale, de l'asile, de la migration et du personnel de l'ambassade belge ont été essentiels pour mener à bien cette opération. Ainsi Une mention particulière a été faite à l'égard de l'armée de l'air belge. En effet Elle a utilisé des avions comme le A-400M pour le transport des évacués.
Répercussions de la crise politique au Niger
Le contexte derrière cette évacuation est troublant. En effet L'éviction du président Bazoum par le général Abdourahamane Tiani a mis en lumière une tension croissante dans la région. Les pays européens, en quête de sécurité pour leurs ressortissants, gardent un œil inquiet sur la situation. Notons que, la CEDEAO envisage déjà une possible intervention militaire pour restaurer l'ordre constitutionnel.
