Après six jours de silence et de confusion, le gouvernement nigérian a finalement confirmé dimanche la disparition de 110 jeunes filles à Dapchi, dans le nord-est du pays, après l'attaque de leur école par des membres supposés du groupe jihadiste Boko Haram.
Lundi dernier, une école de Dapchi au Nigéria a été attaquée par une faction présumée du groupe jihadiste Boko Haram. Le gouvernement nigérian a confirmé ce lundi que 110 lycéennes ont bien été enlevées.
"Le gouvernement fédéral peut confirmer que 110 étudiantes de l'école publique de Dapchi, dans l'Etat de Yobe, n'ont pas été retrouvées, après que des assaillants, suspectés être d'une faction du groupe de Boko Haram ont envahi leur établissement lundi 19 février", selon un communiqué du ministère nigérian de l'Information.
Ce kidnapping de masse rappelle l'enlèvement de 276 lycéennes à Chibok en avril 2014 qui avait donné à Boko Haram, dont le nom signifie "l'éducation occidentale est un péché", une tragique notoriété sur la scène internationale, entraînant une vague d'émotion mondiale sur les réseaux sociaux avec le mouvement "bring back our girls".
Il y a quatre ans, la même confusion avait régné sur les chiffres et les circonstances de l'enlèvement, et le chef d'Etat actuel, Muhammadu Buhari, alors dans l'opposition, avait dénoncé l'inaction de l'administration du président Goodluck Jonathan.