Pékin à travers un document officiel publié par une agence gouvernementale chinoise, Pékin détaille comment elle envisage de prendre possession de Taïwan. Les autorités semblent opter pour une approche plus conciliante face à Taiwan.
Cet État qu'elle considère toujours comme une « île rebelle » censée revenir dans le giron chinois.
Après la propagande guerrière, Pékin passe à un ton plus modéré : « Réaliser la réunification de la Chine est une aspiration partagée par tous les fils et filles de la nation chinoise ». Ainsi lit-on dans le « livre blanc ».
Des propos « loin d’être une déclaration de guerre ». analyse le chercheur Matthieu Duchâtel sur Twitter.
Pékin sera tolérance zéro pour les séparatistes.
Bien que la Chine promette de ne laisser « aucune marge de manœuvre » aux partisans d’une indépendance, les auteurs soulignent que la force ne sera utilisée qu’en dernier recours : « Nous serions contraints de prendre des mesures drastiques. Et ceci face aux provocations des séparatistes ou de forces extérieures, si ceux-ci venaient à franchir nos lignes rouges ».
Mais les auteurs mettent l’accent plutôt sur la carotte que sur le bâton. Ils proposent une coopération renforcée. Une coopération (culturelle, sociale et économique), et font miroiter les avantages d'une réunification pacifique : « les compatriotes taïwanais seront plus forts, plus confiants, plus en sécurité et davantage respectés sur la scène internationale ».
Une réunification voulue par la chine pekin+taiwan
Sauf que les Taïwanais pensent tout le contraire : une écrasante majorité des Taïwanais se dit opposée. Pourtant cette « réunification » que la Chine appelle de ses vœux.
Dans la dernière phrase du « livre blanc », Pékin envoie cet avertissement : « l'objectif de la réunification de notre terre natale doit être réalisée et le sera » indique rfi.
Pour rappel dépuis la visite de la présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi le 3 Aout à Taiwan la Chine montre ses muscles . Des manœuvres d'une importance sans précédent ont commencé le jeudi 4 août, dernier dans le détroit de Taïwan. Une façon de protester contre la visite de Nancy Pelosi, sur l'île. Pour la première fois, des missiles ont survolé Taïwan, considérée comme une « île rebelle » par Pékin.