Le portail culturel et touristique entre dans une nouvelle phase avec la séance de travail présidée par la ministre Aminata ZERBO/SABANE, le 18 novembre 2025. Cette rencontre, tenue en marge de la 20ᵉ édition de la Semaine du Numérique, vise à accélérer la mise en place de cette plateforme. Elle doit permettre à chaque région d’exposer ses sites touristiques et ses richesses culturelles. Ainsi, le Burkina Faso souhaite renforcer sa visibilité numérique, tout en facilitant l’accès aux informations pour les citoyens et les visiteurs.

Les gouverneurs présents ont salué cette démarche. Ils ont rappelé que le numérique constitue aujourd’hui un puissant moteur de développement. Leur mobilisation rappelle d’ailleurs l’engagement observé lors de projets similaires, comme la digitalisation progressive des services administratifs lancée ces dernières années.

Portail culturel et touristique : une plateforme structurante pour chaque région

Le portail culturel et touristique permettra de répertorier des contenus fiables et organisés, grâce à la désignation de points focaux dans chaque région. Ces équipes fourniront les informations essentielles et garantiront leur mise à jour régulière. De plus, un animateur de page sera formé par région, afin d’assurer une gestion fluide de la plateforme.

La ministre a insisté sur la collaboration de toutes les régions pour garantir une opérationnalisation rapide. Elle souhaite que le portail soit pleinement fonctionnel avant la prochaine édition de la Semaine du Numérique. Cette approche rappelle celle adoptée pour d’autres outils numériques nationaux, comme le SIGED ou le Circuit Intégré des Missions, dont le déploiement progressif a apporté une meilleure organisation interne.

Portail culturel et touristique : un levier pour l’innovation et la modernisation

Le portail culturel et touristique s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation numérique. La ministre a présenté plusieurs outils, notamment la signature électronique et la gestion numérique des archives, qui seront prochainement déployés dans les différentes circonscriptions. Ces dispositifs faciliteront le travail administratif et renforceront l’efficacité des services publics.

Les gouverneurs ont également manifesté leur intérêt pour une formation en Intelligence artificielle. La ministre a approuvé cette demande, illustrant la volonté d’intégrer les régions dans la transformation numérique du pays. Cette démarche contribue, comme dans d’autres nations africaines, à réduire les écarts numériques tout en favorisant l’innovation locale.