La Côte d’Ivoire entre dans la dernière ligne droite avant la présidentielle du 25 octobre 2025 dans un climat de vives tensions. Ainsi les deux principaux partis d’opposition ont dénoncé, mardi 14 octobre . Une dérive autoritaire du pouvoir après l’arrestation de plus de 700 manifestants . Lors de rassemblements interdits, la tension politique monte en Côte d’Ivoire .
Depuis la décision du Conseil constitutionnel d’écarter plusieurs figures majeures, dont Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, la colère monte dans les rangs de l’opposition. Ces exclusions, jugées arbitraires, alimentent un sentiment d’injustice et renforcent la méfiance vis-à-vis du processus électoral.
L’opposition dénonce des libertés “bafouées”
Le Front commun, alliance entre le PDCI et le PPA-CI, a fustigé une « dérive liberticide » du régime en place. Sa porte-parole, Habiba Touré, a annoncé une nouvelle « grande marche nationale » pour exiger le respect des libertés constitutionnelles.
La précédente manifestation, prévue le 11 octobre, avait été interdite par les autorités . Qui invoquent la nécessité de préserver l’ordre public. Ainsi les affrontements avec les forces de sécurité à Abidjan et dans plusieurs villes ont conduit à plus de 700 arrestations, selon des sources sécuritaires.
Le president Alassane Ouattara visé par la contestation
La candidature d’Alassane Ouattara pour un quatrième mandat concentre une grande partie des critiques. L’opposition estime que cette candidature viole la Constitution . Malgré l’interprétation du Conseil constitutionnel en 2016 selon laquelle le compteur des mandats présidentiels a été remis à zéro.
Une campagne sous la tension politique en Côte d’Ivoire
Pendant que les meetings de campagne se multiplient, la société civile appelle à la vigilance. Ainsi Pulchérie Gbalet, militante bien connue, invite à « tout bloquer dans le pays » pour obtenir un scrutin « juste et inclusif ».
Malgré , la tension politique en Côte d’Ivoire la campagne se poursuit avec les quatre autres candidats : Jean-Louis Billon, Simone Ehivet Gbagbo, Ahoua Don Mello et Henriette Lagou.
À Abidjan, la situation reste calme en apparence, mais l’opposition avertit : sans dialogue, « le pays court à la confrontation ».