La journée d’audience du vendredi 13 décembre 2024, consacrée à l’affaire des détournements de fonds au ministère de l’Action humanitaire, a mis en lumière des témoignages clés. Parmi eux, Odile Parkouda, ancienne directrice de gestion des finances (DGF), et Soumaïla Zorom, secrétaire permanent du CONASUR, se sont défendus face aux accusations.
Odile Parkouda, ancienne directrice de gestion des finances, a nié toute implication dans les détournements. Elle a déclaré n’avoir jamais reçu d’argent d’Amidou Tiégnan, le principal accusé. Tiégnan a confirmé ses propos, expliquant qu’il avait imité sa signature pour détourner des fonds sans son consentement.
Mme Parkouda a mis en place des mesures strictes pour assurer la rigueur dans la gestion financière. Elle a également signalé plusieurs fois l’absence de livre-journal, une responsabilité négligée par Tiégnan. Ce dernier a qualifié Mme Parkouda de « trop regardante », ce qui renforce son innocence.
Salifou Ouédraogo et Tiégnan disculpent M. Zorom
Soumaïla Zorom, secrétaire permanent du CONASUR, a rejeté toute implication dans les détournements. Lors de son témoignage, il a nié les accusations portées contre lui, notamment celles issues des procès-verbaux de Salifou Ouédraogo. Ce dernier a reconnu avoir signé ces déclarations sous la pression de la police.
Amidou Tiégnan a soutenu l’innocence de Zorom, affirmant que les surplus des frais de manutention étaient partagés entre lui-même, Salifou Ouédraogo et Camille Yé. Zorom n’était pas impliqué dans ces pratiques.
L’audience reprendra le lundi 16 décembre 2024 à 9h.
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