Le jeudi 3 juillet 2025, le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, a reçu en audience l’association Entente Sinanguya Yiriwa. Cette rencontre entre dans le cadre de la promotion de la parenté à plaisanterie, une valeur sociale forte du Burkina Faso.
L’association Entente Sinanguya Yiriwa était représentée par son président, Badabouè Florent BAZIÉ, gouverneur de la région du Tannounyan, et par Mme Mariama KONATÉ/GNANOU, vice-présidente, gouverneure de la région du Guiriko. Ensemble, ils sont venus présenter un projet structurant pour la promotion de la parenté à plaisanterie dans quatre régions : le Guiriko, le Tannounyan, le Djôro et le Bankui.
Selon le président de l’association, les populations de ces zones partagent des liens anciens basés sur la parenté à plaisanterie. Cette tradition permet de désamorcer les tensions et de renforcer le vivre-ensemble. « Nous voulons redonner toute sa place à cette pratique dans notre quotidien », a expliqué M. BAZIÉ.
Promotion de la parenté à plaisanterie : vers une charte interrégionale et un cadre national
Le projet porté par Entente Sinanguya Yiriwa prévoit, d’abord, des rencontres communautaires et des manifestations culturelles. Ensuite, il prévoit l’élaboration d’une charte interrégionale pour promouvoir la parenté à plaisanterie. De plus, cette charte visera une reconnaissance formelle à l’échelle nationale. Enfin, l’objectif est d’ancrer durablement cette pratique dans les futures politiques culturelles du pays.
Le ministre de la Culture a salué cette démarche et a exprimé son appui à l’initiative. Selon lui, la promotion de la parenté à plaisanterie contribue directement à la consolidation de la paix et au dialogue entre les communautés. Il a encouragé les membres de l’association à poursuivre leurs efforts pour valoriser cette richesse culturelle partagée.
À travers cette audience, le ministère affirme sa volonté de soutenir les actions de terrain qui renforcent l’unité nationale. La promotion de la parenté à plaisanterie pourrait ainsi devenir un levier essentiel dans la stratégie culturelle et sociale du Burkina Faso.