Une information judiciaire visant Moïse Katumbi vient d’être ouverte en Belgique, suite à son interpellation en juin à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem en raison d’un passeport jugé « falsifié » par la police belge.
« Je vous confirme que le Parquet vient d’ouvrir une information judiciaire pour « faux en écriture publique » à l’encontre de Moïse Katumbi », affirme à Jeune Afrique Gilles Blondeau, substitut du procureur du Roi au Parquet de Halle-Vilvoorde. En cause : « Une partie de son passeport a été estimée comme faux. »
L’opposant congolais, qui vit en exil depuis plus de deux ans, avait été brièvement interpellé, le 14 juin 2018, par la police de l’aéroport de Bruxelles-Zaventem. « La page d’identité de [son] passeport n’est pas authentique », avait alors précisé à Jeune Afrique Dominique Ernould, porte-parole de l’Office des étrangers – une administration placée sous la tutelle du ministère belge de l’Intérieur. « L’originale a été changée et remplacée par une autre. »
Un délai de quinze jours lui avait alors été accordé par les autorités belges afin de « produire un document de voyage officiel et authentique ». Contacté à l’issue de ce délai, l’Office des étrangers nous avait indiqué, le 6 juillet, n’avoir « enregistré jusqu’à présent aucune réaction ou démarche de sa part ». « On peut donc dire qu’il est actuellement en séjour illégal », concluait l’administration.
JA