Mardi, les procureurs militaires en RDC ont requis la peine de mort contre 50 personnes, dont trois Américains. Ils sont accusés de tentative de coup d’État au début de l’année. Le procureur, lieutenant-colonel Innocent Radjabu, a demandé la condamnation à mort pour tous les accusés sauf un, souffrant de problèmes psychologiques.
Le procès des accusés, ouvert en juin, porte sur des chefs d’accusation graves. Ils incluent des charges de terrorisme, meurtre, et association de malfaiteurs, tous passibles de la peine de mort.
RDC : Une tentative de coup d’État sanglante
La tentative de coup d’État, menée en mai par Christian Malanga, visait le palais présidentiel. L’attaque a tué six personnes, selon l’armée congolaise, et les forces de l’ordre ont abattu Malanga après qu’il a résisté à son arrestation. Il avait diffusé l’attaque en direct sur ses réseaux sociaux.
Parmi les accusés figure Marcel Malanga, 21 ans, fils de Christian Malanga et citoyen américain. Deux autres Américains sont jugés pour leur rôle présumé dans l’attaque. Sa mère, Brittney Sawyer, affirme que Marcel est innocent et suivait simplement son père.
Des jeunes hommes entraînés malgré eux ?
Tyler Thompson Jr., 21 ans, a rejoint Marcel Malanga en Afrique pour ce qui devait être des vacances. Leur famille pensait qu’ils allaient en Afrique du Sud et Eswatini, non au Congo. Des anciens coéquipiers de football affirment que Marcel a offert 100 000 dollars pour les rejoindre dans un « travail de sécurité » au Congo.
Le troisième accusé, Benjamin Reuben Zalman-Polun, 36 ans, aurait rencontré Christian Malanga via une société d’extraction d’or au Mozambique. Sa connexion avec Malanga reste floue, mais les autorités le lient à l’affaire.
Rétablissement de la peine de mort en RDC
La RDC a récemment rétabli la peine de mort, levant un moratoire de deux décennies. Cette décision vise à réduire la violence et les attaques militantes qui ravagent le pays.
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