Réconciliation : Le président Damiba à la manœuvre

Réconciliation nationale : le Président du Faso échange avec les familles des victimes du 15 octobre

Le Président du Faso, le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, a échangé en début d’après-midi avec les familles des victimes du coup d’Etat du 15 octobre 1987. Un coup d'état qui a coûté la vie au père de la Révolution d'août 1983. Il s'agit du Feu Capitaine Thomas SANKARA et douze de ses compagnons.

Une rencontre d’échange voulue par le Chef de l’Etat. Et ce, dans le cadre des actions entreprises pour la recherche du consensus, de la paix. Aussi du vivre ensemble, de la justice sociale, de la sécurité. Et de la réconciliation nationale entre les filles et les fils du pays.

Faisant de la Réconciliation nationale, un de ces engagements prioritaires, le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA entend multiplier les rencontres. Des réunions avec les différentes parties prenantes pour aller véritablement vers la construction d’une nation réconciliée.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Réconciliation : Un besoin pour un Burkina nouveau

Pour rappel, Le président Thomas Sankara est tué. Assassiné avec douze de ses compagnons par un commando le 15 octobre 1987, à 37 ans. C'est ce putsch qui porta au pouvoir son compagnon d'armes, Blaise Compaoré. En 1997, Mariam Sankara dépose une plainte auprès de la justice burkinabé. Alors, une plainte à propos de l'assassinat de son époux. Mais ce n'est qu'en juin 2012 que la Cour suprême juge que l'instruction de l'affaire peut être poursuivie. Et avec l'ouverture progressive du régime de ce pays, elle est finalement en mesure de retourner au Burkina Faso en 2007. Et c'est pour assister aux commémorations de l'anniversaire des 20 ans de la mort de son mari .

Le 6 avril 2022, le tribunal militaire de Ouagadougou condamne, par contumace, Blaise Compaoré. Notamment celui-la qui est le successeur et ancien ami, Thomas Sankara, désormais exilé en Côte d’Ivoire. Blaise est condamné à la prison à perpétuité pour « complicité d’assassinats » et « atteinte à la sûreté de l’Etat ». Mariam Sankara assiste à l'aboutissement de la plainte qu'elle avait déposée.

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