La réunion AES-CEDEAO marque une étape cruciale dans les relations entre la Confédération des États du Sahel (AES) et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le 22 mai 2025, à Bamako, les ministres des Affaires étrangères de l’AES et le président de la Commission de la CEDEAO ont engagé des consultations stratégiques. Cette rencontre survient après l’annonce du retrait officiel des pays de l’AES de la CEDEAO.
Ces premiers échanges ont permis l’adoption d’un relevé de conclusions devant ouvrir la voie à des négociations formelles. Les discussions ont porté sur des sujets clés : diplomatie, sécurité, développement économique, aspects juridiques et libre circulation. L’objectif commun est clair : protéger les intérêts des peuples ouest-africains malgré les bouleversements institutionnels récents.
Réunion AES-CEDEAO : une volonté de préserver l’intégration régionale
Lors de cette réunion AES-CEDEAO, les deux Parties ont réaffirmé leur attachement aux principes d’intégration régionale. Malgré leur séparation institutionnelle, les États de l’AES et la CEDEAO souhaitent maintenir les acquis comme la libre circulation des personnes et des biens. Ce principe reste vital pour les millions de citoyens vivant dans l’espace ouest-africain.
Les dirigeants présents ont insisté sur la nécessité d’une transition pacifique. En attendant de nouveaux accords, il est essentiel de conserver des liens fonctionnels entre les deux blocs. Le pragmatisme affiché par les représentants montre une volonté de dialogue, d’écoute mutuelle et d’ouverture face aux réalités du terrain.
La réunion AES-CEDEAO a aussi permis d’identifier une priorité commune : la lutte contre le terrorisme. La détérioration sécuritaire dans la sous-région appelle une coopération renforcée, malgré les divergences institutionnelles. Les deux camps ont reconnu l’urgence de travailler ensemble pour restaurer la paix et assurer la protection des populations.
L’esprit de fraternité et de responsabilité qui a marqué ces échanges est un signal fort. Les parties sont conscientes qu’une approche collective reste indispensable pour affronter les défis actuels. La suite des négociations sera décisive pour construire une nouvelle architecture de coopération entre l’AES et la CEDEAO.