Saleh Kebzabo le Premier ministre de transition du Tchad accusé de harcèlement sexuel

Une femme du nom d'Hélène Doumro accuse le Premier ministre de transition Saleh Kebzabo de harcèlement sexuel, ce qu'il dément formellement.

Cette affaire de harcèlement sexuel présumée impliquant le Premier ministre de transition Saleh Kebzabo et Hélène Doumro a provoqué une forte agitation dans l'opinion publique tchadienne.

Le Premier ministre a démenti les allégations et a annoncé qu'il portera plainte contre Hélène Doumro pour diffamation.

C'est dans un courrier daté du 17 mars, adressé à un haut responsable du Rotary Club qu'Hélène Doumro rapporte avoir subi « un harcèlement sexuel terrible » de la part de Saleh Kebzabo. « Des caresses aux bras, aux cuisses, ou à la taille », détaille-t-elle dans son courrier, qui seraient survenues entre 2013 et 2017.

Dans un communiqué, il annonce qu'il porte plainte pour diffamation non seulement contre son accusatrice. Mais aussi contre d'autres « complices » selon ses termes, accusés d'avoir relayé ces propos.

Selon plusieurs médias locaux, Hélène Doumro aurait été arrêtée par les forces de sécurité samedi matin et serait actuellement introuvable. Le journaliste qui a publié la lettre sur les réseaux sociaux, Jules Bonomadou, a été placé en garde à vue pour "diffusion de fausses nouvelles". Il devrait être présenté au juge ce lundi.

Cette affaire suscite des réactions sur les réseaux sociaux, où de nombreux Tchadiens intimés à une enquête indépendante et à une prise réelle en charge des victimes de harcèlement sexuel.

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