Dans un communiqué de presse parvenu à Fasozine, l’équipe du projet Target Malaria a confirmé avoir procédé hier lundi 1er juillet au lâchage « à petite échelle de moustiques mâles stériles génétiquement modifiés » dans la localité de Bana à Bobo-Dioulasso. L’équipe a rassuré que tout était sous contrôle et qu’elle a reçu au préalable toutes les autorisations réglementaires et éthiques des autorités burkinabè avant ledit lâchage.
Target Malaria pour sa part a rassuré l’opinion nationale que tout le processus a été rigoureusement suivi et que les autorités burkinabè ont été régulièrement informées. Aussi, le projet a eu le quitus de la communauté de Bana. «L’Institut de Recherche en Sciences de la Santé respecte scrupuleusement les règles éthiques, de biosécurité et de sûreté ainsi que les exigences des autorités du Burkina Faso. Nous nous assurons que notre travail se fonde sur les principes de rigueur scientifique et de transparence afin d’aboutir à des technologies sûres et performantes » peut-on lire dans ledit communiqué.
Par ailleurs, l’équipe a indiqué que le lâchage s’est bien déroulé et actuellement elle est dans la phase de recapture et de suivi : « Pendant cette période, nous procédons à des recaptures quotidiennes de moustiques dans le village de Bana afin de collecter des données scientifiques. Après cette période de recapture initiale (d’un minimum de 10 jours), nous mènerons un suivi mensuel de la population de moustique dans le village et ce pendant une période maximale d’un an. Ces moustiques, dont la durée de vie moyenne est de quelques semaines, ne sont pas destinés à persister dans l’environnement. Ces moustiques n’auront pas d’impact sur l’incidence du paludisme ».