Les autorités soudanaises visées par la nouvelle version du décret anti-immigration signé lundi par le président américain, Donald Trump, n’ont pas manqué d’exprimer leur mécontentement.
Dans un communiqué, le ministère soudanais des Affaires étrangères a exprimé "ses profonds regrets et son mécontentement concernant le décret pris par le président américain".
"Les citoyens soudanais n'ont jamais été liés à aucun crime ou acte terroriste commis aux Etats-Unis" » selon le texte.
Les autorités appellent toutefois Washington à revenir sur "cette décision sévère" frappant les Soudanais.
Lundi , le nouveau locataire de la maison blanche Donald Trump, a signé, ,une version remaniée du décret migratoire qui a été suspendu par la justice.
Les ressortissants de l’Iran, de la Libye, de la Somalie, du Soudan, de la Syrie et du Yémen sont toujours visés par l’interdiction d’entrée sur le territoire pendant 90 jours. Mais cette version exempte les détenteurs de visas et de « cartes vertes ».
Cette fois , l ’Irak n’est plus concerné, selon le nouveau décret.A titre de rappel, bien avant son départ , Barack Obama avait levé quelques sanctions économiques contre le Soudan , dans le commerce et l'investissement sous embargo économique des Etats-Unis depuis 20 ans .