Alors que les combats à Khartoum entre l'armée soudanaise et les Forces de soutien rapide (FSR) sont entrés dans leur deuxième semaine, les opérations d'évacuation de ressortissants étrangers ont commencé.
Les États-Unis ont exfiltré leur personnel diplomatique tandis que la France a lancé une "opération d'évacuation rapide". Selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), les affrontements ont déjà fait 413 morts et plus de 3.500 blessés.
Les combats en cours au Soudan ont commencé à la suite d'un coup d'État militaire mené par le général Abdel Fattah al-Burhan, qui a renversé le gouvernement de transition en place depuis 2019.
Les Forces de soutien rapide (FSR), un groupe paramilitaire qui fait partie des forces armées soudanaises, ont pris le contrôle de Khartoum, la capitale.
Depuis, des affrontements ont eu lieu entre l'armée soudanaise et les FSR, ainsi qu'avec d'autres groupes armés. La situation humanitaire dans le pays est préoccupante, avec des pénuries alimentaires et de médicaments signalées dans certaines zones.
L'ONU a appelé à un arrêt immédiat des violences et à un retour à un processus de transition pacifique.
Des individus non identifiés ont attaqué dimanche la prison de Kobar, la plus ancienne du Soudan, située dans la capitale du pays. La chaîne de télévision Al Hadath rapporte que de nombreux prisonniers ont réussi à s'évader lors de l'attaque.
Parmi les détenus de cette prison figurent l'ancien président soudanais Omar el-Béchir et de nombreux responsables de son régime. Selon la même source, les prisonniers politiques demeurent toutefois en détention.
Cet incident survient alors que le Soudan est en proie à une crise politique et à des affrontements entre l'armée et les forces spéciales près du centre de détention. De plus, la nuit précédente, des détenus s'étaient évadés de la prison de Soba, située au sud de Khartoum selon Tass.
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