Le projet AGRES a été lancé officiellement le jeudi 3 avril 2025 à Ouagadougou. Ce projet vise à renforcer la souveraineté alimentaire du Burkina Faso. L’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS) finance le projet. Un consortium d’ONG, dirigé par Mani Tese, le met en œuvre.
Le projet AGRES cible les femmes et les personnes vulnérables des communes rurales de Tanghin Dassouri et Koubri. Il propose des solutions agroécologiques et participatives pour améliorer la résilience des communautés rurales face au changement climatique et à l’insécurité alimentaire.
Des actions concrètes pour renforcer les communautés rurales
Doté d’un budget de 3 millions d’euros (près de 2 milliards de FCFA), le projet AGRES s’étend sur une durée de 48 mois. Selon Maurice Konaté, Président de la Délégation spéciale de Ouagadougou, le projet repose sur deux axes principaux :
D’une part, Promouvoir l’agroécologie pour améliorer la résilience économique et nutritionnelle des ménages vulnérables.
D’autre part, Préserver les ressources naturelles grâce à une gouvernance participative impliquant les communautés locales.
Dans ce cadre, 15 hectares de terrains agroécologiques seront aménagés à Koubri et Tanghin Dassouri. Ces sites permettront à plus de 520 producteurs, en majorité des femmes, d’accéder à des formations pratiques sur l’agriculture durable.
Une vision pour un avenir agroécologique et résilient
Pour Eunegio Attard, représentant pays de l’ONG Mani Tese, le projet AGRES marque un tournant vers une agriculture durable et respectueuse de l’environnement.
Il favorise la consommation locale, réduit la dépendance alimentaire, et soutient les efforts de lutte contre le changement climatique.
« Nous choisissons de travailler en harmonie avec la nature, en soutenant sa régénération. Le projet AGRES est un pas important vers un futur où les communautés locales seront plus autonomes et responsables dans la gestion de leurs ressources », a-t-il souligné.