Bombardement de Bouaké : prison à perpétuité pour les trois accusés

En France, le verdict vient d’être rendu au procès du bombardement de camp français de Bouaké. Perpétuité. C’est la peine dont ont écopé ce jeudi à Paris les trois accusés dans le procès bombardement du camp français de Bouaké, attribué à l’armée ivoirienne en novembre 2004 en Côte d’Ivoire, au plus fort de la crise … Lire la suite

Bouaké: Violents échanges de tirs entre deux bases militaires depuis 19h, ce mardi

De violents coups de feu ont été entendus à Bouaké, deuxième ville de la Côte d’Ivoire ce mardi 09 Janvier autours de 19h. Selon des témoins, dont un député, qui se sont confiés à l’agence de presse Reuters, des tirs d’artillerie ont été échangés entre deux bases militaires de la ville. “J’entends des tirs de … Lire la suite

Côte d’Ivoire : bombardement de Bouaké , les révélations de Jeune Afrique




Le 6 novembre 2004, deux avions Sukoi de l'armée ivoirienne bombardaient le camp français de la force Licorne. Bilan : 10 morts et 38 blessés. Jeune Afrique livre le récit des événements à partir de documents inédits.
Plus d’une décennie après l’ouverture d’une information judiciaire en France, l’enquête sur le bombardement du camp militaire français de Bouaké, le 6 novembre 2004, n’a toujours pas permis d’identifier clairement les commanditaires.
Alors que, selon nos informations, la juge d’instruction, Sabine Khéris, s’est vue opposer une fin de non recevoir à sa demande d’auditionner des membres des services secrets français, Jeune Afrique livre les coulisses du drame à partir d’éléments jamais divulgués.
La version des copilotes ivoiriens, le témoignage de la veuve du civil américain tué dans le bombardement, l’enquête des renseignements français, le rôle trouble du marchand d’armes Robert Montoya… De Paris à Bouaké, en passant par Abidjan, Jeune Afrique lève un coin du voile sur une affaire d’État qui a fait 10 morts et 38 blessés.
Interrogé par Jeune Afrique, un ancien rebelle des Forces armées des Forces nouvelles (FAFN) se souvient : « Les officiers de liaison français, avec qui nous échangions beaucoup d’informations, ne nous ont pas prévenus » de l’attaque dont les FAFN étaient officiellement la cible.
Les coupables se trouvent-ils à Paris ou à Abidjan ?
Pourtant, un panier de roquettes lâché à 13h10 ce 6 novembre atterrira dans le camp français. « Nous n’avions rien contre les Français, je déplore cet incident s’il a été commis par nos avions », dit l’un des copilotes ivoiriens lors de son audition devant la justice de son pays.
Pour la femme de Robert J. Carsky, les coupables sont à chercher du côté de Paris et non d’Abidjan. « L’heure que j’ai passée dans le bureau du président Gbagbo avec le ministre Bouabré m’a laissé l’impression qu’ils se posaient autant de questions que moi et qu’ils n’étaient pas vraiment les auteurs de l’acte », dit-elle dans une lettre que JA a pu consulter.

Côte d’Ivoire: Affaire cache d’armes à Bouaké, la perquisition tourne mal, des gendarmes pris en otage

Des gendarmes se seraient rendus mercredi dans des camps militaires  à Bouaké  dans le cadre des enquêtes sur les caches d’armes.

A en croire certaines sources, des militaires ont été interpellées à la caserne du 3è bataillon. La réaction ne s’est pas fait attendre du côté de leurs camarades qui ont pris d’assaut la gendarmerie afin d’exiger leur libération.

N’ayant pas pu intégrer la caserne ils seraient alors diriger vers le corridor nord où ils ont pris deux gendarmes  dans l’exercice de leur fonction pour les détenir durant des heures dans leur camp.

Après des négociations, les gendarmes  ont été libérés, cependant les militaires  interpellés dans l’affaire des enquêtes sur la cache d’armes à Bouaké devraient être transférés à Abidjan pour la poursuite des enquêtes.

Pour rappel, lors de la mutinerie de mai dernier à Bouaké, une cache d’armes a été découverte au domicile du chef du protocole du président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, Koné Kamaraté Souleymane dit Soul Too Soul .

Les enquêtes se poursuivent au niveau de la brigade de recherche de la gendarmerie en vue de situer sa responsabilité dans cette affaire.