Politique: pour la CODER la réconciliation n’est pas exclusive de justice

Au sortir de la transition et quelques mois seulement après l’installation des nouvelles autorités, la Coalition pour la Démocratie et la Réconciliation Nationale (CODER), organisation politique non étatique militant pour la préservation de la paix politique, la stabilité et la sécurité au Burkina Faso, avait lancé une croisade contre la chasse aux sorcières, l’installation d’un … Lire la suite

Dialogue Politique: Déclaration de la coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER)

Depuis le lundi 4 avril 2019, le Président du Faso, SEM Roch Marc Christian KABORE a entamé des concertations avec les acteurs de la classe politique burkinabè à l’effet de préparer un dialogue politique prévu pour se tenir les 27 et 28 avril 2019. Dans cette dynamique, le Premier Ministre, SEM Christophe DABIRE, avait mené … Lire la suite

Politique: La CODER s’élève contre la loi modificative du Code électoral

Ceci est une déclaration de la CODER sur le projet de loi portant modification de la loi portant Code électoral.  L’Assemblée nationale a inscrit à l’ordre du jour de sa session extraordinaire ouverte le 16 juillet 2018 le projet de loi portant modification de la loi n°014-2001/AN du 03 juillet 2001 portant Code électoral adopté … Lire la suite

Manifestation de CED: l’arrestation de Pascal Zaida n’honore pas le Burkina

Ceci est une déclaration de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER).

Le samedi 21 octobre 2017, l’opinion publique nationale et internationale a été le témoin de la répression violente, humiliante, dégradante et d’une autre époque des éléments de la Compagnie Républicaine de Sécurité (CRS) dont ont été l’objet les membres du Cadre d’Expression Démocratique (CED) et de leur Coordonnateur, Pascal ZAIDA, qui tentaient d’organiser une manifestation pour protester contre la mauvaise gouvernance dans notre pays. M. ZAIDA et certains de ces camarades ont été arrêtés et une procédure judiciaire est en cours contre eux.

Devant cette situation qui n’honore pas le Burkina Faso, la CODER, déplore l’entêtement des autorités municipales et des responsables du CED à camper sur leurs positions respectives intenables, qui n’ont pas permis d’aller au dialogue et à l’apaisement.

Cette intervention des Forces de Sécurité de notre pays, de par sa brutalité et ses motifs pour le moins discutables, est une illustration parfaite parmi tant d’autres hélas, de la fébrilité des pouvoirs publics en place mais aussi et surtout du recul dangereux de la démocratie au Burkina Faso. L’Etat de droit vacille et le pays va mal.

Le Burkina Faso en est-il vraiment arrivé à une situation où il lui est impossible de garantir la sécurité de ses filles et fils lors d’un « meeting » à la place de la nation ? Une réponse affirmative à cette hypothèse consacrerait la faillite totale et complète de toute la politique sécuritaire du pays. Tout citoyen devrait avoir le droit de s’exprimer dans un Etat de Droit et il revient à l’Etat d’assurer la sécurité de tous lors des manifestations. Ou s’agit-il plutôt d’une basse manœuvre politico administrative pour empêcher toute voix dissidente et indésirable de s’exprimer?

La CODER tient à rappeler que la liberté de réunion, la liberté d’opinion et la liberté d’expression sont des droits fondamentaux consacrés par la Constitution du Burkina Faso. Ces droits ont été acquis de haute lutte et aucune chapelle politique, aussi puissante et malintentionnée soit-elle, ne saurait mettre en péril la démocratie burkinabé. Elle met en garde les autorités municipales contre toute tentative basse et malsaine de musêlement de la voix du peuple dans toute sa diversité et sa pluralité.

Aujourd’hui c’est le CED et demain quelle organisation, ne ventant pas les mérites inexistants du pouvoir en place, sera interdite de manifestation ? C’est pourquoi la CODER condamne fermement l’arrestation, la détention politique et arbitraire de Pascal ZAIDA et de ses camarades ; elle exige la libération immédiate et sans conditions de ces personnes détenues depuis le samedi 21 octobre 2017 pour avoir voulu manifester tout simplement leur opposition à la manière dont leur pays est gouverné.

La CODER invite toutes les autorités politiques et administratives à leurs niveaux de responsabilités respectifs à garantir à tout citoyen la liberté d’exprimer ses opinions et de manifester ainsi que le consacre la Constitution du Burkina Faso. La CODER reste convaincue que seule la réconciliation nationale sincère et définitive peut garantir la paix, la stabilité, la cohésion sociale, la démocratie et le développement harmonieux et durable de notre cher et beau pays, le Burkina Faso

Paix – Justice – Réconciliation

Fait à Ouagadougou, le 23 octobre 2017

Pour la CODER

Son Président

Achille M. J. TAPSOBA

La CODER invite le Président du Faso, à se démarquer clairement et publiquement des mouvements et personnes,

Ceci est une déclaration de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation (CODER) à l’occasion de son premier anniversaire.

Depuis l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, le Burkina Faso vit une crise multidimensionnelle jamais égalée qui a mis en danger le vivre ensemble des burkinabé̀. Face à cette situation de plus en plus difficile à supporter, des filles et des fils du Burkina Faso, épris de paix, de Justice, refusant de céder à la division, à la haine ou à la peur , ont décidé malgré leurs divergences d’opinion, de se donner la main pour aider la nation à se réconcilier avec elle-même et le pays à se reconstruire.

Ainsi est née le 16 octobre 2016, la Coalition pour la Démocratie et la Réconciliation Nationale (CODER), creuset de réflexions et d’actions politiques ayant pour principal objectif la réalisation de la paix, de la justice et de la réconciliation nationale.

En douze mois d’existence, la CODER, malgré la méfiance qu’elle a suscité à tort ou à raison au départ, s’est illustrée au fil du temps comme une véritable locomotive nationale pour la paix, la justice, la concorde et la réconciliation nationales. La CODER a entrepris, à l’intérieur comme à l’extérieur du Burkina Faso, des rencontres avec les leaders d’opinions, les autorités politiques, administratives, coutumières et religieuses, les populations des différentes localités ainsi que les amis et partenaires du Burkina Faso.

Toutes ces rencontres et actions ont conforté la CODER dans la justesse et la noblesse de la mission qu’elle s’est assignée, car le Burkina Faso et le peuple burkinabé aspirent à une paix profonde, à une justice équitable et impartiale et au-delà de tout, à une véritable réconciliation nationale, seule alternative réaliste et incontournable pour sortir notre pays de la crise dans laquelle il s’enfonce malheureusement chaque jour un peu plus.

En ce jour anniversaire, les membres de la CODER voudraient exprimer leurs sincères remerciements à toutes celles et à tous ceux qui les ont soutenus et réaffirmer au peuple burkinabè tout entier, qu’ils sont aujourd’hui plus que jamais déterminés à poursuivre cette œuvre salvatrice qu’est le travail pour une véritable réconciliation nationale.

Ils promettent d’accroitre leurs efforts pour parvenir à une paix réelle des cœurs. Ils saisissent l’occasion pour féliciter le peuple burkinabè pour son refus de cautionner les appels à la haine et à la division qui lui ont été lancés ces derniers temps. La CODER, invite tous les mouvements et individus qui, guidés par leurs seuls intérêts malsains et égoïstes continuent de vouloir faire de l’exclusion et de la division leur fond de commerce pour pouvoir survivre, à abandonner cette pratique inacceptable. Le peuple burkinabé̀ est un et se doit d’être uni.

La CODER invite solennellement le Président du Faso, garant de l’unité nationale, de la paix et de la cohésion sociale, à se démarquer clairement et publiquement des mouvements et personnes, dont l’action est de tout faire pour consacrer une dangereuse démarcation entre les burkinabé en peuple dit insurgé et le reste de la nation, en condamnant toutes leurs manœuvres d’incitation à la haine et d’efritement de l’unité nationale.

La CODER, tout en réaffirmant son attachement à une justice équitable, impartiale et indépendante, appelle tous les burkinabè sans distinction aucune, à la retenue, la tolérance et au pardon en gardant toujours présent à l’esprit que rien de solide ne se construit dans la discorde, la division et la haine. L’unité et l’union des filles et fils du Burkina Faso n’ont pas de prix. Ensemble, allons à la réconciliation nationale pour donner un avenir radieux à notre cher et beau pays que nous aimons tous : le Burkina Faso.

Paix – Justice- Réconciliation

Fait à Ouagadougou, le 16 octobre 2017

Pour la CODER

Son Président

Achille M. J. TAPSOBA

Décès de Salifou Diallo : Le message de condoléances de la CODER

C’est avec une immense tristesse que nous avons appris ce samedi 19 aout 2017 à l’aube, le décès survenu quelques heures plus tôt à Paris (France) de son Excellence Dr Salifou DIALLO, Président de l’Assemblée Nationale et Président du Mouvement du Peuple pour le Progrès.
De façon unanime, SE Dr Salifou DIALLO est reconnu comme étant un homme politique de grande conviction et un véritable battant. Ce sont d’ailleurs ces qualités qui lui ont valu d’occuper de très hautes et prestigieuses fonctions au sommet de notre État. Homme politique averti et visionnaire, il a toujours nourri des ambitions de paix et de développement pour son pays, le Burkina Faso et a toujours été de toutes les batailles pour l’enracinement de la démocratie au Burkina.
Les membres de la CODER ont encore en mémoire, l’audience chaleureuse et fructueuse qu’il nous a accordée, le mercredi 29 mars 2017. Ce fut pour notre délégation une formidable séance de travail au cours de laquelle, SE Dr Salifou DIALLO nous a réaffirmé son intérêt et son engagement à œuvrer pour une réconciliation franche et sincère des filles et fils du Burkina Faso. Il nous avait assuré de sa disponibilité à accompagner l’œuvre de la CODER et avait promis de jouer pleinement le rôle qui est le sien pour cette noble cause. Son décès est donc, pour nous comme pour tout le peuple burkinabè, une immense perte.
La Coalition pour la Démocratie et la Réconciliation Nationale (CODER) présente ses sincères condoléances à la famille DIALLO, au Mouvement du Peuple pour le Progrès, à l’Assemblée Nationale et à tout le peuple burkinabè.
Puisse le tout puissant l’accueillir et que son âme repose en paix.
Justice-Réconciliation-Paix
Le Président
Achille M. TAPSOBA

Meeting de l’opposition du 29 avril 2017 : La CODER invite ses militants et sympathisants à se mobiliser

Ceci est le compte rendu de la réunion de la coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (CODER). Hier 24 avril 2017, s’est tenue au siège de l’ADF/RDA, la 1èresession ordinaire de la Conférence des Présidents du nouveau bureau de la Coalition pour la Démocratie et la Réconciliation nationale (CODER). Elle a été présidée … Lire la suite

Burkina Faso: La réponse de la CODER à l’association des parents des martyrs




Dans vos colonnes en date du 24 avril 2017, il est ressorti que les familles des victimes des évènements des 30-31 octobre 2014 et du Coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015 sont fâchées et frustrées de par le fait que la CODER leur aurait manqué de respect et de considération.

Tout en nous excusant auprès des familles des victimes pour ces contretemps observés, nous voulons apporter les précisions suivantes :

La CODER a approché les représentants des familles des victimes pour un premier rendez-vous qu’ils ont convenu pour le jeudi 6 avril, toutefois après concertations entre eux, ils ont souhaité ramener le rendez-vous au samedi 8 avril pour permettre de rassembler le maximum de personnes. C’est alors que la CODER a indiqué qu’à cette date elle devait se rendre à Tenkodogo pour une audience déjà confirmée avec sa Majesté Naaba Guiguimpolé de ZOUNGRANTENGA. Aussi a-t-elle proposé une rencontre en semaine quel que soit le jour et l’heure. Le représentant des familles des victimes a pour sa part proposé que le rendez-vous ait plutôt lieu un week-end peu importe lequel. Son attention a été attirée sur le fait que le week-end suivant était celui de Pâques et tombait également sur la fin du mandat du bureau présidé par Me Gilbert OUEDRAOGO le 20 avril 2017. Le représentant des familles des victimes a donc promis de recontacter la CODER ultérieurement.

Le 19 avril 2017, le secrétariat de la CODER a reçu une correspondance proposant la date du 22 avril 2017 pour le rendez-vous.

En raison de la passation de charge, la CODER a saisi le 21 Avril 2017 le représentant des victimes pour demander de proposer une nouvelle date car le nouveau bureau venait de s’installer et avait besoin d’un certain temps pour prendre les dossiers en instance.

En réponse, il a été dit au membre de la CODER qui a appelé, (et non à son Président sortant Me Gilbert Noël Ouédraogo comme indiqué), que les familles des victimes avaient déjà prévu en marge de l’audience une conférence de presse  et qu’elles allaient tenir la dite conférence de presse et nous proposer une nouvelle date pour notre rencontre.

Aussi avons-nous été surpris par le contenu de la conférence de presse et la levée de bouclier qui s’en est suivi, d’autant plus que la CODER était toujours dans l’attente de la réaction des familles des victimes pour une nouvelle date de rencontre.

Ce droit de réponse qui ne se veut pas polémiste a uniquement pour objectif de rétablir les faits à l’attention des familles des victimes elles-mêmes, de l’opinion publique et de réaffirmer la disponibilité de la CODER à rencontrer les victimes selon un calendrier convenu de commun accord.

Nous vouons une profonde considération aux victimes, souhaitons aux blessés notre vœu de prompte rétablissement et exprimons aux familles éplorées notre vive compassion et notre sincère solidarité.

Que la terre libre du Burkina Faso leur soit légère.

Avec nos cordiales et fraternelles salutations. 

Justice – RECONCILIATION – PAIX

Ouagadougou, le 24 avril 2017

Pour la CODER

Son Président

Rasmané OUEDRAOGO

Démarcation du Président du Faso face aux propos de Ablassé Ouédraogo: La réaction des internautes

Interrogé lors de l’émission  » Les Grandes Questions » de la Radio Ouaga Fm sur la démarche de la CODER auprès du Chef de l’État pour l’organisation d’un forum de Réconciliation nationale, Monsieur Ablassé Ouedraogo membre de la CODER a déclaré que « Le Président Roch Marc Christian Kaboré a marqué son accord et qu’il allait être … Lire la suite

Mission de la CODER chez Blaise Comparé : La mise au point du chef de file de l’opposition




Suite à la récente mission des partis membres de la CODER à Abidjan (Côte d’Ivoire), le Chef de file de l’Opposition politique (CFOP) a été assailli de demandes d’explication, notamment au sujet des propos tenus par M. Ablassé Ouédraogo, Président du Faso Autrement.

Le CFOP tient d’emblée à souligner que les partis politiques qui se réclament de l’Opposition sont souverains, que leurs leaders politiques sont libres de leurs propos, et que ceux-ci, en aucun cas, ne sauraient engager le Chef de file de l’Opposition, encore moins l’Opposition politique dans son ensemble.

Si des citoyens ont donc un avis à exprimer, ou des explications à demander sur les propos du Président du Faso Autrement, ou d’un autre responsable de la CODER, qu’ils s’adressent directement à eux. Pas au CFOP.

Pour la compréhension des uns et des autres, il faut souligner que dans l’Opposition politique burkinabè, il y a deux groupes de partis :

-  1er groupe : les partis qui travaillent avec le Chef de file de l’Opposition.
Ils sont regroupés au sein de ce qu’on appelle « le Cadre de Concertation du Chef de file de l’Opposition ». Actuellement, 35 partis politiques qui se disent d’opposition, font partie de ce cadre.

-  2ème groupe : Les partis qui, tout en se disant d’opposition, ne travaillent pas avec le Chef de file de l’Opposition et ne sont donc pas membres du cadre.
Le Faso Autrement appartient à cette catégorie, tout comme d’autres partis politiques qui se disent d’opposition.

Cette situation existait hier et existe aujourd’hui, parce que la loi n’oblige pas un parti politique qui se dit d’opposition à travailler avec le Chef de file de l’Opposition. Le Chef de file n’est pas le Chef de l’Opposition. Il en est seulement le porte-parole, c’est-à-dire qu’il est le seul autorisé à exprimer une position commune arrêtée par l’ensemble de l’opposition, si celle-ci y parvient.

Pour revenir à la CODER en tant qu’ensemble, le CFOP informe les uns et les autres qu’au sein de l’Opposition burkinabè, les partis politiques sont libres de nouer des alliances. Un parti membre du cadre de concertation peut nouer une alliance avec un autre parti membre du Cadre, ou avec un parti d’opposition non membre du Cadre. La CFDC (présidée par l’UPC) est un exemple de coalition nouée entre des partis politiques appartenant tous au Cadre de Concertation. La CODER est un exemple de coalition nouée entre des partis membres du cadre et des partis d’opposition non membres du cadre. En effet, sur les sept partis qui constituent la CODER, trois sont membres du Cadre de Concertation du Chef de file de l’Opposition : l’ADF/RDA, le CDP et la NAFA. Les quatre autres n’en font pas partie.

Les positions prises par les coalitions n’engagent pas toute l’Opposition. Elles engagent les membres des coalitions concernées. Partant de cela, les actes posés ou les propos tenus par les membres de la CODER n’engagent ni le Chef de file de l’Opposition, ni l’Opposition politique dans son ensemble. Ils engagent la CODER.
Enfin, concernant la mission d’Abidjan, il faut préciser que cette mission est une initiative souveraine de la CODER. Ce n’est pas une mission initiée par le CFOP. La CODER n’a nullement besoin ni de l’autorisation, ni de l’avis du CFOP pour mener ses activités. Et le CFOP n’est pas la personne indiquée pour expliquer le bien-fondé ou pour faire le compte-rendu d’une mission effectuée par la CODER.